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Ainsi, les milices du Polisario avaient-elles, en août dernier, kidnappé cinq jeunes gens originaires de Boujdour près du mur de sécurité qui effectuaient des prospections dans cette zone réputée pour ses réserves d’or à ciel ouvert. Malheureusement pour eux, une patrouille les a interceptés et conduits manu militari vers la tristement célèbre prison de Dhaibya où ils furent incarcérés. Quelques jours plus tard, deux d’entre eux furent relâchés sans aucun procès.
Les trois autres, bien qu’ils n’aient rien à voir avec l’armée et après huit mois de torture et de mauvais traitements, devaient, selon nos sources, être entendus, samedi 4 avril, par un prétendu juge, malgré la situation de confinement qui prévaut à travers le monde, avant d’être déférés devant une non moins prétendue Cour militaire, le 15 avril.
L’Association sahraouie pour la défense des droits de l’Homme a dénoncé cette décision inique de faire juger des civils par un prétendu tribunal militaire, soulignant qu’elle constitue une grave violation des droits de l’Homme. Elle a aussi demandé l’intervention des organisations internationales des droits de l’Homme pour garantir les droits des victimes lors de ce procès qu’elle a qualifié de simulacre.