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La rencontre des deux ministres, qui était prévue avant la divulgation d’informations sur l’affaire d’espionnage, a eu lieu à 5H00 GMT juste avant leur départ pour Londres où se tient une réunion de onze pays “Amis de la Syrie” avec des représentants de l’opposition syrienne sur la préparation de la future conférence internationale sur la transition politique en Syrie.
Lundi soir, John Kerry avait indiqué que les Etats-Unis allaient parler avec la France, son “vieil allié”, du programme d’espionnage mondial de la NSA, l’Agence nationale de sécurité américaine, après les protestations de Paris à la suite des révélations du quotidien Le Monde sur l’interception de dizaines de millions de données téléphoniques de Français.
Mardi, la porte-parole du gouvernement Najat Vallaud-Belkacem, interrogée sur la possibilité de sanctions françaises, a estimé qu’il fallait éviter l’escalade et plutôt travailler “au niveau européen pour que l’Europe se dote d’(une) directive sur la protection des données personnelles”.
Par ailleurs, Najat Vallaud-Belkacem, porte-parole du gouvernement français, interrogée mardi sur d’éventuelles sanctions contre l’espionnage téléphonique américain massif contre la France, a jugé qu’il fallait éviter “une escalade”. Sur France 2, la ministre a rappelé que “des explications sont demandées aux Américains”.
Selon Le Monde, l’Agence de sécurité nationale américaine a effectué 70,3 millions d’enregistrements de données téléphoniques de Français pour la seule période comprise entre le 10 décembre 2012 et le 8 janvier 2013.
“Le plus important”, a poursuivi la porte-parole, est “le travail entrepris au niveau européen pour que l’Europe se dote de cette directive sur la protection des données personnelles”, mais aussi “qu’elle obtienne des éclairages utiles de la part des Etats-Unis”.
Des sanctions ? “C’est au ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius” de “donner la ligne qui doit être la nôtre, mais je ne crois pas qu’il faille aller vers une escalade”. “Nous devons avoir une relation de respect entre partenaires, entre alliés qui plus est”, c’est quand même une relation très étroite particulière que nous avons”, a poursuivi Mme Vallaud-Belkacem.
“Mais là, en effet, notre confiance est mise à mal”, a-t-elle relevé. Laurent Fabius “a renouvelé” à John Kerry la “demande d‘explication” de la France “sur les pratiques d’espionnage inacceptables entre partenaires et qui doivent cesser”, lors d’un entretien entre le chef de la diplomatie française et son homologue américain à Paris mardi matin, a annoncé le Quai d’Orsay.