Contribution de la femme marocaine dans la préservation du patrimoine immatériel du Maroc

Coup d’envoi ce mercredi du 48ème Festival national des arts populaires


Alain Bouithy
Mardi 16 Juillet 2013

Contribution de la femme marocaine dans la préservation du patrimoine immatériel du Maroc
Demain, mercredi 17, s’ouvre à Marrakech sous le signe  «La femme et les arts populaires» la 48ème édition du Festival national des arts populaires (FNAP). Un rendez-vous très attendu des passionnés des arts populaires.
Inscrit depuis sa création en 1960 dans une dynamique de conservation, de promotion et de transmission du patrimoine immatériel du Maroc, le Festival national des arts populaires est une manifestation unique dans le genre au Maroc et dans la région. Que nombreux spécialistes et amateurs des arts populaires ne manqueraient pour rien au monde.
Il faut dire que cet événement offre une plateforme d’expression, de rencontres et d’échanges d’une grande richesse aussi bien aux artistes et groupes invités qu’aux festivaliers.
Un public curieux et amateur d’arts populaires et traditionnels qui pourra applaudir, au Palais Badiâ (du 17 au 21 juillet), plusieurs spectacles d’une grande beauté animés par près de 300 artistes et 21 groupes issus de toutes les régions du Maroc.
Le meilleur de la musique traditionnelle marocaine sera au rendez-vous dans ce monument somptueux, édifié sous le règne des Saadiens. Les festivaliers apprécieront la prestation des «femmes d’Ahouach Tafraout, la troupe Aissawa de Meknès, la troupe Gnaoua de Marrakech, la troupe de la Guedra de Gulimine ou encore la troupe Ahwach Haha de Tamanar, provenant de la région d’Essaouira», rassure-t-on à la Fondation des festivals de Marrakech, organisatrice de cet important événement.
«Ce spectacle sera rythmé par les apparitions et les discours de la célèbre actrice marocaine Zineb Smaiki, qui viendra rendre hommage aux femmes et rappeler leur rôle majeur au sein des arts et des traditions populaires. Ainsi, il redonne à l’espace du palais sa grandeur et son prestige d’antan, et offre un cadre unique aux artistes et au public. Enfin, dans ce cadre là, patrimoine culturel matériel et immatériel du Maroc ne feront plus qu’un le temps du festival», précise la Fondation qui promet un programme riche et diversifié respectant la ligne éditoriale du festival.
Les arts populaires seront également célébrés dans un tout autre lieu incontournable de la ville de Marrakech : le Théâtre Royal.
Ici, le public aura rendez-vous avec «plus de 10 groupes de musiciens des plus talentueux, provenant de toutes les régions du Royaume et du monde. C’est dans ce lieu atypique que nous écouterons des styles musicaux des plus divers, allant du Rif au Sahara marocain, et de la vallée du Souss aux montagnes de l’Altas, en passant par d’autres régions du globe», expliquent les organisateurs. Les festivaliers pourront ici «écouter des groupes comme Aïta Jeblia, apprécier les mélodies amazighes de Rayssa Fatima Tachtoukt».
C’est aussi dans ce  bel édifice dont l’architecture en colisée de la scène extérieure rappelle les théâtres de la Grèce Antique que l’on retrouvera des troupes étrangères comme le groupe coréen The Gwandae, la Compagnie Flamenca Estefanía Cuevas, l’Orchestre national de Barbès.
Organisé sous le Haut patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, le Festival national des arts populaires se tient jusqu’au 21 juillet  dans la ville ocre.
Un événement à ne pas manquer sous aucun prétexte.


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