“Contes à Moha”, nouvelle parution de l’écrivain Moha Souag


MAP
Mercredi 12 Mai 2010

“Contes à Moha” est l’intitulé du recueil de contes de l’écrivain d’expression française, Moha Souag qui vient de paraître aux imprimeries Benlafqih à Errachidia.
Les textes de ce nouveau recueil, (75 pages/format moyen) ont été inspirés par des séances en atelier d’écriture, consistant à créer des contes avec des matériaux modernes et contemporains, indique l’auteur dans le prologue.
Il s’agit, selon lui, d’un jeu qui libère l’esprit des entraves des formalités scolaires, de la pesanteur d’une logique de cause à effet, des contraintes lexicales et  finalement du carcan du sens et qui, en même temps, ouvre des perspectives au développement d’une imagination libre et innovante.
A travers ce recueil, Moha Souag décline des contes, plus ou moins longs, qui relatent de multiples histoires, dans différentes dimensions spatiotemporelles, différents styles et avec un objectif d’aboutir à différentes morales sur les plans social, culturel et humain.
A mi-chemin entre le réel et la fiction, Moha Souag qui s’identifie souvent au narrateur, se crée ses propres mondes imaginaires qui ressemblent plus ou moins au réel train-train quotidien, à l’intérieur desquels il s’exprime aisément sur des sujets qui lui tiennent à cœur.
Ainsi, ce conte du “Réveil d’objets” qui offre la possibilité aux différents objets des foyers de se libérer la nuit, une fois tout le monde écrasé par le sommeil après une dure journée de labeur. Un monde de rêve qui permet aux objets de s’amuser comme des fous et que seuls les enfants peuvent les voir.
Dans un style humoristique et satirique qui entend ré-offrir ses lettres de noblesse au conte, il relate des histoires d’animaux comme “Les taureaux et les mouches” ou “La mouche et le général”, rappelant à bien des égards les «fables» de Jean de la Fontaine.
L’auteur résume dans des condensés phrastiques des historiettes expressives, comme pour consacrer la charge linguistique et anthropologique de la boutade. “Le costume”, “Les melons”, “L’homme d’affaires” et “Le rêve de la plume”, autant de petits contes qui renseignent sur un généreux potentiel narratif.
Dans les “Contes à Moha”, l’auteur met en avant ce souffle narratif qui va dans les détails d’un “rêve” laissé en héritage par un père à ses enfants. Au fur et à mesure qu’ils grandissaient, ils émettaient différents jugements à l’égard du rêve/legs. Finalement, le rêve n’était que cette boussole qui oriente, guide, impulse, encourage, anime.
Le dernier des contes traite d’un “Mot” pluriel, parfois enrichissant, parfois appauvrissant, selon ce que l’homme prononça au moment opportun. Un déchirement continu entre émotions, désirs et souhaits d’un homme qui doit lui assumer ses responsabilités en choisissant le mot juste.
Moha Souag est l’auteur de plusieurs romans et recueils de poèmes et de nouvelles, dont “L’année de la chienne”, “Iblis”, “Les années U”, “Des espoirs à vivre”, “Le grand départ” et “Les joueurs” et “La femme du soldat “.


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