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Le Haut commissaire aux eaux et forêts et à la lutte contre la désertification Abdeladim Lhafi, a pris part dernièrement à la
conférence des ministres de la protection des forêts en Europe aux côtés de 42 pays européens, des pays observateurs (Japon, Ghana, Etats Unis, Cameroun, Maroc) et de 27 institutions et organisations internationales.
L’objectif de cette conférence est de présenter de l’état actuel des forêts en Europe et d’examiner des thématiques d’importance fondamentale notamment, l’économie verte, les changements climatiques, la conservation de la biodiversité et l’incitation à l’investissement vert pour la conservation des forêts. Des débats qui ont trouvé leur aboutissement dans la décision ministérielle d’Oslo relative à la stratégie forestière 2020 des pays européens et dans le mandat ministériel d’Oslo en vue de la négociation d’un accord juridiquement contraignant sur les forêts d’Europe.
Cette réunion met en valeur l’importance des forêts dans le monde, dans le cadre de l’agenda international, marquant l’année 2011 : «Année internationale de la Forêt», pour souligner leur rôle dans l’atténuation des effets des changements climatiques, leur intérêt écologique et environnemental et leur contribution directe et indirecte au développement socioéconomique d’un milliard 200 millions de personnes dans le monde qui vivent de la forêt.
Intervenant lors de cette conférence, Abdeladim Lhafi a souligné les efforts du Royaume dans le cadre des programmes de reboisement, de régénération, d’amélioration sylvopastorale, d’aménagement des bassins versants, de conservation et de valorisation de la biodiversité.
Le Haut commissaire a également mis en exergue la cohérence du développement durable dans l’économie forestière nationale notamment, les grandes orientations en matière de réduction des émissions de CO2 via des mécanismes et mesures appropriées d’adaptation pour une gestion durable des ressources naturelles et une rationalisation de l’utilisation de la biomasse dans la production de l’énergie à travers une vision durable.
S’agissant de la préservation des ressources naturelles et de la réduction des émissions des gaz à effet de serre (GES), le Maroc projette de développer ses productions en énergies renouvelables avec l’objectif d’atteindre 42% de la capacité exploitée à l’horizon 2020.
Cette politique permet à la fois de diminuer la part du bois dans le bilan énergétique national qui est actuellement de 18%, ce qui dépasse les capacités de production de la forêt marocaine, par conséquent, diminuer la pression sur les ressources naturelles, économiser 2,5 millions de tonnes d’équivalent pétrole et réduire les émissions les émissions de CO2 de 9 millions de tonnes/an et ce, par le recours aux énergies renouvelables hydraulique, éolienne (2000MW) et solaire (2000MW) à hauteur de 14% chacune.
En assurant une cohérence entre le développement et la politique environnementale, le Maroc s’inscrit pleinement dans les objectifs du développement durable et des conventions internationales sur les changements climatiques, la biodiversité et la lutte contre la désertification.
conférence des ministres de la protection des forêts en Europe aux côtés de 42 pays européens, des pays observateurs (Japon, Ghana, Etats Unis, Cameroun, Maroc) et de 27 institutions et organisations internationales.
L’objectif de cette conférence est de présenter de l’état actuel des forêts en Europe et d’examiner des thématiques d’importance fondamentale notamment, l’économie verte, les changements climatiques, la conservation de la biodiversité et l’incitation à l’investissement vert pour la conservation des forêts. Des débats qui ont trouvé leur aboutissement dans la décision ministérielle d’Oslo relative à la stratégie forestière 2020 des pays européens et dans le mandat ministériel d’Oslo en vue de la négociation d’un accord juridiquement contraignant sur les forêts d’Europe.
Cette réunion met en valeur l’importance des forêts dans le monde, dans le cadre de l’agenda international, marquant l’année 2011 : «Année internationale de la Forêt», pour souligner leur rôle dans l’atténuation des effets des changements climatiques, leur intérêt écologique et environnemental et leur contribution directe et indirecte au développement socioéconomique d’un milliard 200 millions de personnes dans le monde qui vivent de la forêt.
Intervenant lors de cette conférence, Abdeladim Lhafi a souligné les efforts du Royaume dans le cadre des programmes de reboisement, de régénération, d’amélioration sylvopastorale, d’aménagement des bassins versants, de conservation et de valorisation de la biodiversité.
Le Haut commissaire a également mis en exergue la cohérence du développement durable dans l’économie forestière nationale notamment, les grandes orientations en matière de réduction des émissions de CO2 via des mécanismes et mesures appropriées d’adaptation pour une gestion durable des ressources naturelles et une rationalisation de l’utilisation de la biomasse dans la production de l’énergie à travers une vision durable.
S’agissant de la préservation des ressources naturelles et de la réduction des émissions des gaz à effet de serre (GES), le Maroc projette de développer ses productions en énergies renouvelables avec l’objectif d’atteindre 42% de la capacité exploitée à l’horizon 2020.
Cette politique permet à la fois de diminuer la part du bois dans le bilan énergétique national qui est actuellement de 18%, ce qui dépasse les capacités de production de la forêt marocaine, par conséquent, diminuer la pression sur les ressources naturelles, économiser 2,5 millions de tonnes d’équivalent pétrole et réduire les émissions les émissions de CO2 de 9 millions de tonnes/an et ce, par le recours aux énergies renouvelables hydraulique, éolienne (2000MW) et solaire (2000MW) à hauteur de 14% chacune.
En assurant une cohérence entre le développement et la politique environnementale, le Maroc s’inscrit pleinement dans les objectifs du développement durable et des conventions internationales sur les changements climatiques, la biodiversité et la lutte contre la désertification.
