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Les discussions sur la réforme ont déjà commencé entre le gouvernement et le Congrès, a précisé le président démocrate lors de sa première conférence de presse depuis sa réélection le 6 novembre.
La cérémonie d’investiture pour son second mandat de quatre ans est prévue fin janvier.
La réforme devrait permettre de renforcer la sécurité aux frontières ainsi que les sanctions pécuniaires à l’encontre de ceux qui emploient des travailleurs sans papiers. La nouvelle loi prévoira la possibilité d’accéder à la nationalité américaine pour les millions d’immigrants illégaux présents sur le sol américain.
Selon le Pew Hispanic Center, les Etats-Unis comptaient 11,2 millions d’immigrés sans papiers en 2010.
Pendant la campagne électorale, Barack Obama avait déclaré à Univision, le réseau de télévision en langue espagnole, que son «plus grand échec pour l’instant» était de ne pas avoir fait voter «une réforme complète de l’immigration».
Contrecarré par le Congrès dans sa volonté de traiter la question de l’immigration, Barack Obama a pris une circulaire en juin permettant à des centaines de milliers d’immigrants illégaux arrivés aux Etats-Unis quand ils étaient enfants d’éviter l’expulsion et d’obtenir un permis de travail.
Le chef de l’Etat a dit souhaiter voir le Congrès donner à ce texte force de loi très vite.
Les deux tiers du vote hispanique se sont portés sur le président démocrate lors du scrutin de mardi dernier, selon un sondage Reuters/Ipsos.
Le nombre d’Américains d’origine hispanique susceptible de voter pourrait pratiquement doubler à l’horizon 2030 pour s’élever à 40 millions de personnes, selon le centre Pew.
Les réformes sur l’immigration ont bénéficié d’un soutien bipartisan par le passé mais les républicains du Sénat ont bloqué les textes à ce sujet ces dernières années mettant en avant la question de la sécurité aux frontières.
«Historiquement, ceci n’a jamais été une question partisane», a déclaré Barack Obama mercredi. «Aussi devons-nous saisir le moment».