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Un malheur qui s’est abattu sur eux un certain été où ils surveillaient les candidats au baccalauréat dans le lycée El Baroudi à Casablanca. «Ce qu’on nous a reproché, à tort, aurait dû trouver son terme normal au niveau de l’AREF du Grand Casablanca et la BNPJ n’aurait jamais dû s’en saisir». Hachima regrette que sa hiérarchie lui ait fait faux bond ; voire chargée en des temps où elle avait plus besoin de soutien que de réprimandes étant donné qu’elle dit n’avoir commis aucun acte répréhensible. Ceci d’autant plus qu’ils ont plus de trente ans d’expérience et qu’ils ne pouvaient commettre l’irréparable puisqu’ils se croyaient plus aptes à bénéficier d’une retraite prochaine que d’une volonté délibérée de mal faire leur travail. Et surtout de faire commerce des épreuves du Baccalauréat.
Poursuivis pour fraude dans un examen public pour permettre à un candidat d’obtenir un diplôme délivré par l’Etat et pour avoir informé autrui du contenu de l’examen avant son déroulement, corruption et corruption active, leur accusation a constitué un vrai fardeau qui a taraudé leur conscience davantage que leur emprisonnement lui-même. Ceci d’autant plus qu’ils ont eu du mal à concevoir le déroulement de leur procès en l’absence du principal ou des principaux instigateurs de l’affaire qui les a conduits devant la Cour. Durant toutes les audiences qui ont précédé le prononcé du jugement, les avocats de la défense n’avaient, en effet, cessé de demander la présence de l’élève concerné et de son père qui auraient mystérieusement disparu. Dans ses plaidoiries, la défense a même accusé ce dernier d’être «le principal criminel» de cette fraude avérée. Ce fut peine perdue, puisque le tribunal a prononcé de lourdes sentences uniquement contre ceux qui avaient été déférés devant lui. Et rien qu’eux.
Il aura donc fallu que l’affaire passe en appel pour que justice soit donc rendue. Heureusement.