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Accompagné d’une chorale de musiciens jouant au piano, au violon, à la flûte et autres instruments, Marcel Khalifa a vite conquis les festivaliers qui répétaient en chœur ses sublimes et authentiques tubes à grand succès.
Au début de la soirée, cet artiste engagé a exprimé son ‘’immense joie de participer pour la deuxième fois au Festival des musique sacrées qu’abrite cette ville aux onze siècles de civilisation’’. ‘’Merci d'avoir préservé cette civilisation’’, a-t-il lancé à l’adresse des festivaliers, ajoutant que ‘’ce festival a su prémunir son identité culturelle à l’ère de la mondialisation culturelle et de la dégradation des valeurs à travers le monde’’.
Reconnu comme ‘’artiste de l'UNESCO’’ pour son engagement en faveur du patrimoine musical, Marcel Khalife aura charmé le public le temps de cette soirée avec son somptueux répertoire de chants engagés, patriotiques et nostalgiques. Né, en 1950, au nord de Beyrouth, dans une famille chrétienne maronite, Marcel Khalifa a vécu parmi les pêcheurs, les paysans et les tsiganes dans une ambiance tant musulmane que chrétienne. Aujourd’hui, il se dit arabe, ‘’palestinien en Palestine’’.
Fuyant toute tentation fondamentaliste, ses chansons sont proches des poèmes du Palestinien Mahmoud Darwich et revendiquent une recherche permanente de liberté et d’interrogation de ses racines. Marcel Khalifa chante, accompagné d’un grand orchestre, les chansons arabes qu’il a l’habitude d’interpréter avec virtuosité au Oud. Ses chansons font maintenant partie du patrimoine musical arabe, car Marcel Khalifa est parvenu habilement à sublimer la dimension de l’artiste engagé pour épouser une dimension majestueusement universelle.
Au même titre que Mahmoud Darwich, son ‘’oeuvre appartient à tout le monde’’ car sensible, artistique et réfléchie, point de jonction de l’engagement politique et de la démarche purement artistique.