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Le rideau est tombé, samedi soir, sur la deuxième édition du Festival international de la culture Aissaoua, dont la troisième soirée a été agrémentée par des spectacles de chants et musique assurés par le légendaire groupe "Nass Al Ghiwan'’ et des troupes marocaines des Aissaoua.
Aux chants et rythmes les plus mémorables, plusieurs fans de l’art ghiwani ont été ainsi, gratifiés d’un florilège de chansons emblématiques parmi les plus célèbres et les plus connues de Nass Al Ghiwan, groupe musical ayant largement contribué à l’enrichissement et au rayonnement du répertoire musical marocain. Les aficionados de l’art ghiwani ont ainsi été, tout au long de cette soirée, emportés dans un long périple à travers une série de prestations artistiques exécutées, avec brio, par Nass Al Ghiwan, dont le chef, Omar Sayed, a fourni une belle prestation rappelant la '’belle époque’’ et les succès cumulés par ce groupe durant un peu plus de quatre décennies.
Le public a été également emballé par la prestation de troupes des Aissaoua de Meknès, Fès et Rabat, fortement applaudies et dont les chansons, à caractère mystique, ont été reprises avec émotion par l’assistance. Dans une déclaration à la MAP, Omar Sayed a souligné l’importance de ce genre de manifestation qui accorde un intérêt particulier à la sauvegarde et à la préservation du patrimoine culturel marocain.
Pour sa part, le directeur artistique du Festival, Abdelhamid Sbaai, s’est félicité du succès rencontré par le festival, soulignant que le programme de cette deuxième édition était riche et varié avec, outre les spectacles musicaux, des tables rondes notamment sur le dialogue des religions et des cultures ainsi qu’un forum-débat sur l’approche soufie dans la moralisation de l’éducation, en présence de prestigieux intervenants. Organisée par la section casablancaise de l’Association Fès-Saïss, cette deuxième édition, tenue sous le Haut patronage de S.M le Roi Mohammed VI, a offert un riche programme artistique et académique. Ainsi, la soirée d’ouverture a été animée par l’ensemble aïssaoui «Awamria Mkaddem Sidi Ameur» qui représente la «Tariqa Al Amiriya» de la Zawiya Sidi Amer, près de Monastir.
L’ensemble fut rejoint par l’artiste tunisien Mahmoud Frih, chanteur, professeur de musique arabe et spécialiste de la nouba du Malouf tunisien, captant ainsi, dès les premières minutes, l’attention d’un public religieusement attentif.
La soirée d’ouverture s’est poursuivie avec les sonorités du Mkaddem Haj Saïd Berrada, héritier d’une prestigieuse lignée familiale de Moquadem de Fès, qui fait preuve d’une véritable maestria de la «Tariqa Aïssaouia». Haj Saïd Berrada s'est produit, à cette occasion, en compagnie du chanteur tangérois Saïd Belcadi, grand maître du Madih et du Samaa. Lors des trois soirées programmées, les chants puisés dans le riche patrimoine mystique ont émerveillé l’auditoire de l’esplanade du Palais Méchouar.
Aux chants et rythmes les plus mémorables, plusieurs fans de l’art ghiwani ont été ainsi, gratifiés d’un florilège de chansons emblématiques parmi les plus célèbres et les plus connues de Nass Al Ghiwan, groupe musical ayant largement contribué à l’enrichissement et au rayonnement du répertoire musical marocain. Les aficionados de l’art ghiwani ont ainsi été, tout au long de cette soirée, emportés dans un long périple à travers une série de prestations artistiques exécutées, avec brio, par Nass Al Ghiwan, dont le chef, Omar Sayed, a fourni une belle prestation rappelant la '’belle époque’’ et les succès cumulés par ce groupe durant un peu plus de quatre décennies.
Le public a été également emballé par la prestation de troupes des Aissaoua de Meknès, Fès et Rabat, fortement applaudies et dont les chansons, à caractère mystique, ont été reprises avec émotion par l’assistance. Dans une déclaration à la MAP, Omar Sayed a souligné l’importance de ce genre de manifestation qui accorde un intérêt particulier à la sauvegarde et à la préservation du patrimoine culturel marocain.
Pour sa part, le directeur artistique du Festival, Abdelhamid Sbaai, s’est félicité du succès rencontré par le festival, soulignant que le programme de cette deuxième édition était riche et varié avec, outre les spectacles musicaux, des tables rondes notamment sur le dialogue des religions et des cultures ainsi qu’un forum-débat sur l’approche soufie dans la moralisation de l’éducation, en présence de prestigieux intervenants. Organisée par la section casablancaise de l’Association Fès-Saïss, cette deuxième édition, tenue sous le Haut patronage de S.M le Roi Mohammed VI, a offert un riche programme artistique et académique. Ainsi, la soirée d’ouverture a été animée par l’ensemble aïssaoui «Awamria Mkaddem Sidi Ameur» qui représente la «Tariqa Al Amiriya» de la Zawiya Sidi Amer, près de Monastir.
L’ensemble fut rejoint par l’artiste tunisien Mahmoud Frih, chanteur, professeur de musique arabe et spécialiste de la nouba du Malouf tunisien, captant ainsi, dès les premières minutes, l’attention d’un public religieusement attentif.
La soirée d’ouverture s’est poursuivie avec les sonorités du Mkaddem Haj Saïd Berrada, héritier d’une prestigieuse lignée familiale de Moquadem de Fès, qui fait preuve d’une véritable maestria de la «Tariqa Aïssaouia». Haj Saïd Berrada s'est produit, à cette occasion, en compagnie du chanteur tangérois Saïd Belcadi, grand maître du Madih et du Samaa. Lors des trois soirées programmées, les chants puisés dans le riche patrimoine mystique ont émerveillé l’auditoire de l’esplanade du Palais Méchouar.