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La même année, elle brille dans le film “Al assifa”. Parallèlement au cinéma, la jeune actrice égyptienne a joué dans de nombreuses séries télévisées comme “Salma ya salama “, “Hadit alsabah wa al massae”, “Guerre des espions”, “Où est mon cœur? “ et “Sunset Oasis”.
L’actrice qui a officié en tant que membre du jury lors d’une précédente édition de ce festival, a exprimé à cette occasion son immense joie et sa gratitude aux organisateurs pour l’hommage qui lui a été rendu. L’Italienne Anna Bonaiuto s’est de son côté dite fière d’être honorée par ce festival qui rend hommage au cinéma méditerranéen, exprimant son bonheur de se retrouver au Maroc. Anna Bonaiuto a joué inlassablement avec un souffle renouvelé pour le cinéma, la télévision et le théâtre.
Après des études à l’Académie d’art dramatique en Italie, elle fait ses débuts dans le théâtre, sous la direction d’éminents réalisateurs comme Luca Ronconi, Mario Missirolo et Carlo Cecchi. Elle apparaît d’abord dans une série de rôles secondaires dans différents films, avant de se voir confier, en 1978, un rôle majeur dans le film “Caresses bourgeoises” d’Eriprando Visconti, où elle interprète le rôle de la servante Armida. Dans les années 80, elle est revenue au théâtre sans cesser de jouer des rôles pour le cinéma.
Il est à noter que le film “Polyxeni”, de la réalisatrice grecque Dora Masklavanou, a remporté le prix Tamouda du meilleur film dans la compétition long-métrage alors que le prix spécial du jury Mohammed Rekkab a été décerné au long métrage serbo-bulgare “Requiem pour madame J” du réalisateur Bojan Vuletic, qui a également remporté le prix de la critique Moustapha Messnaoui.
Les prix de l’interprétation masculine et féminine sont revenus respectivement à l’acteur palestinien Mohammed Bacri pour son rôle dans le film “Wajib” d’Annemarie Jacir, et à l’Italienne Luiza Ranieri pour son rôle dans le film italien “Veleno” de Diego Olivares. Le long-métrage “Scary mother” de la Géorgienne Ana Urushadze a obtenu de son côté le prix Azzedine Meddour de la première œuvre.
Dans la catégorie des documentaires, le grand prix de la ville a récompensé “Maison dans la prairie” de la réalisatrice d’origine marocaine Tala Hadid. “Appenino” de l’Italien Emiliano Dante Valentina a remporté, pour sa part, le prix spécial du jury, alors que le prix de la première œuvre a été décerné aux réalisatrices espagnoles Sofia Catala et Rosa Pérez Masdeu pour “Colis suspect”.
Rappelons enfin que cette 24ème édition du Festival du cinéma méditerranéen de Tétouan a été organisée du 24 au 31 mars sous le Haut patronage de SM le Roi Mohammed VI, à l’initiative de la Fondation du Festival cinéma méditerranéen de Tétouan en partenariat avec l’Institut français de Tétouan, l’Association Bolloré Logistics et la direction régionale du ministère de l’Education nationale de Tétouan.