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Clôture du Festival international du court-métrage de Tiznit : Trois films étrangers récompensés


IDRISS OUCHAGOUR
Jeudi 27 Janvier 2011

Clôture du Festival international du court-métrage de Tiznit : Trois films étrangers récompensés
Du  vendredi 21 au 23 janvier courant, la ville de Tiznit a vécu au rythme des festivités d’un grand événement cinématographique : le Festival international du court-métrage. Lors de cette manifestation, qui est à sa toute première édition, près de 16 pays (Canada, France, Grèce, Italie, Liban, Nigeria, Suisse, Allemagne, USA, Brésil, Egypte, Malte, Palestine, Suède, Turquie et Maroc) ont répondu à l’appel des organisateurs. Autant dire près de 100 films, en compétition, dont 16 ont été présélectionnés. Avant la cérémonie de clôture, les meilleures œuvres pour remporter les trois prix de la compétition ont été récompensées par le jury. Il s’agit du film libanais «The Mill» de son réalisateur Rami Kodeih, qui a obtenu le Grand Prix; le court-métrage allemand «Run Granny run»  auquel est revenu le Prix du jury. Quant au Prix du public, il a été décerné  au  film grec «Instruction».
L’on rappelle que le comité du jury est présidé par le Britannique Milan Miltec (producteur et réalisateur ). Il est composé du Marocain Hicham Qaidi (critique de cinéma), de la Polonaise Joanna Krzyzewska (productrice), du Français Thierry Brouard (vidéaste et photographe professionnel) et enfin Natalja Gorohova, originaire de Latvia, compositrice de musique de films. Selon le comité d’organisation, tous les genres sont représentés (documentaire, fiction, animation…). Jamal Idoumjoud, directeur de FICMT, se dit satisfait du succès de  ce rendez-vous : «Avec autant de films attirés par notre manifestation, il y a de quoi être fier ! Pourtant, on  en est encore à notre première édition». Mais pour les organisateurs, cela ne doit pas les inciter à  dormir sur leurs lauriers. «Nous devons redoubler d’efforts pour gagner le pari de la continuité. Pour ce faire, il faut initier le  public tizniti à une véritable culture  du cinéma à travers ce genre artistique  qu’est le court-métrage. Et ce n’est pas un travail de tout repos !», reconnaissent les organisateurs. Ils se disent avoir initié ce rendez-vous du 7eme art dans la ville, pour en faire une interface active entre les cinéphiles et les artistes et créer une dynamique d’échanges et d’expériences dans le but de promouvoir la passion de l’image auprès des jeunes de la région. Signalons enfin que lors de la cérémonie d’ouverture, les autorités locales ont brillé par leur absence. Ceci, au moment où un tel événement, a besoin du soutien et du parrainage de ces responsables, nous fait remarquer un cinéphile tizniti. 


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