Le film égyptien “Six, sept, huit” décroche le Grand Prix Ousmane Sembène
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La capitale du phosphate a vécu encore une fois une merveilleuse et fructueuse semaine au rythme d’une image africaine émouvante, au rythme d’un festival qui a désormais conquis les cœurs, car on y trouve un espace de réflexion sur le devenir du cinéma de notre continent, mais aussi un espace de délectation et d’interaction.
Khouribga nous a encore une fois plongés au cœur de l’Afrique à travers des images sincères, franches, authentiques et humaines. Khouribga a, encore une fois, créé l’émotion, mais aussi déclenché la réflexion sur un cinéma africain qui souffre et qui, à chaque fois, qu’il accouche d’un produit filmique, c’est dans la douleur mais aussi dans la joie du nouveau-né.
Ainsi, le FCAK, en se lançant sur des bases solides et en rayonnant au moins à l’échelle africaine, s’est érigé en forum du champ cinématographique africain, un forum sérieux et crédible avec une programmation riche et variée, des présences éminentes et des débats fructueux.
Au moment de la cérémonie de remise des prix et quand Mustapha Masnaoui, président du jury, monta sur l’estrade, le suspense était intense tellement un prix à Khouribga compte beaucoup pour nos cinéastes, surtout les plus jeunes.
Le verdict final de cette 14ème édition du Festival du cinéma africain de Khouribga a été comme suit : Le grand Prix Ousmane Sembène : «Six, sept, huit» de l’Egyptien Mohamed Diab ; Prix spécial du jury : «La 5ème corde», de la Marocaine Salma Bargach ; Prix de la meilleure réalisation : «Les palmiers blessés», du Tunisien Abdellatif Ben Ammar ; Prix du meilleur scénario : Abdelkrim Bahloul pour son film «Voyage à Alger» ; Prix du premier rôle féminin : Emma Lohoues du film «Le mec idéal» ; Prix du premier rôle masculin : Mike Danon du même film «Le mec idéal» ; Prix du 2ème rôle féminin : Nahed El Sbai du film «Six, sept, huit» ; Prix du 2ème rôle masculin : Ibrahima Serge Bayala du film «En attendant le vote».
Des mentions spéciales ont été décernées à Lotfi Saber pour son rôle dans le film marocain «Majid», et à Sylvestre Amoussou pour son rôle dans le film béninois «Un pas en avant».
La 14ème édition a aussi rendu hommage au réalisateur burkinabé, Idrissa Ouédraogo qui a été membre du jury pour divers festivals internationaux : Venise, Tokyo, Amiens, Musée de l’homme (Paris) et Khouribga. C’est Nour-Eddine Sail, directeur du CCM et président du FCAK qui lui a rendu un émouvant hommage. «Le Festival de Khouribga tient à rendre hommage à Idrissa Ouédraogo qui est fidèle à lui-même et au festival. J’ai eu la chance de le côtoyer. Grâce à ce cinéaste, le cinéma africain a évolué, il est devenu une vraie référence pour nos cinéastes. Ce que je regrette c’est qu’il n’a plus fait de films depuis «La colère des dieux» en 2003… Merci d’être venu, d’exister et merci aussi pour tous les films que tu nous a faits».
Emu, Idrissa Ouédraogo a répliqué : «J’ai voyagé partout, j’ai reçu plusieurs prix, mais je ne m’attendais pas à un tel prix. Je ne savais pas que la salle était pleine, ça montre le travail fait par la fondation. Le Maroc est un pays qui pourrait avoir son autosuffisance de point de vue production de films. Si on remonte à dix ans passés, on remarque que beaucoup de films ont été produits grâce à l’ouverture d’esprit du Maroc sur le Sud du Sahara».
La clôture a eu lieu dans un cérémonial simple, mais combien solennel et émouvant. Ce choix était prémédité puisqu’il s’inspirait de la réalité d’un cinéma toujours à la recherche d’une lueur d’espoir.
Khouribga nous a encore une fois plongés au cœur de l’Afrique à travers des images sincères, franches, authentiques et humaines. Khouribga a, encore une fois, créé l’émotion, mais aussi déclenché la réflexion sur un cinéma africain qui souffre et qui, à chaque fois, qu’il accouche d’un produit filmique, c’est dans la douleur mais aussi dans la joie du nouveau-né.
Ainsi, le FCAK, en se lançant sur des bases solides et en rayonnant au moins à l’échelle africaine, s’est érigé en forum du champ cinématographique africain, un forum sérieux et crédible avec une programmation riche et variée, des présences éminentes et des débats fructueux.
Au moment de la cérémonie de remise des prix et quand Mustapha Masnaoui, président du jury, monta sur l’estrade, le suspense était intense tellement un prix à Khouribga compte beaucoup pour nos cinéastes, surtout les plus jeunes.
Le verdict final de cette 14ème édition du Festival du cinéma africain de Khouribga a été comme suit : Le grand Prix Ousmane Sembène : «Six, sept, huit» de l’Egyptien Mohamed Diab ; Prix spécial du jury : «La 5ème corde», de la Marocaine Salma Bargach ; Prix de la meilleure réalisation : «Les palmiers blessés», du Tunisien Abdellatif Ben Ammar ; Prix du meilleur scénario : Abdelkrim Bahloul pour son film «Voyage à Alger» ; Prix du premier rôle féminin : Emma Lohoues du film «Le mec idéal» ; Prix du premier rôle masculin : Mike Danon du même film «Le mec idéal» ; Prix du 2ème rôle féminin : Nahed El Sbai du film «Six, sept, huit» ; Prix du 2ème rôle masculin : Ibrahima Serge Bayala du film «En attendant le vote».
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Emu, Idrissa Ouédraogo a répliqué : «J’ai voyagé partout, j’ai reçu plusieurs prix, mais je ne m’attendais pas à un tel prix. Je ne savais pas que la salle était pleine, ça montre le travail fait par la fondation. Le Maroc est un pays qui pourrait avoir son autosuffisance de point de vue production de films. Si on remonte à dix ans passés, on remarque que beaucoup de films ont été produits grâce à l’ouverture d’esprit du Maroc sur le Sud du Sahara».
La clôture a eu lieu dans un cérémonial simple, mais combien solennel et émouvant. Ce choix était prémédité puisqu’il s’inspirait de la réalité d’un cinéma toujours à la recherche d’une lueur d’espoir.