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Dans la catégorie des longs métrages, le Grand Prix du festival a été attribué au film "O Corno" de la réalisatrice espagnole Jaione Camborda, salué pour sa puissance narrative et la finesse de sa mise en scène. Le Prix du jury est revenu à "Rambo" de Khalid Mansour, et une mention spéciale a été décernée à "Discordia" de Matthieu Reynaert.
Le Prix de la meilleure réalisation a été remporté par "Hebe" du cinéaste argentin Rafael Escolar, tandis que "Salma" du Syrien Joud Said a été récompensé pour la qualité de son scénario. Nabil Mansouri a décroché le Prix de la meilleure interprétation masculine pour son rôle dans "La Dernière répétition" de Yassine Fennane, et Almaz Papatakis celui de la meilleure interprétation féminine pour "Dans la peau" de Pascal Tessaud.
Du côté des courts métrages, le film jordanien "Soukoun" de Dîna Nacer a remporté le Prix du meilleur court métrage. Le jury a également attribué une mention spéciale au film marocain "Frère de lait" de Kenza Tazi.
Organisé du 11 au 17 avril avec le soutien de l’arrondissement Maarif, le FICIC a proposé une programmation réunissant 17 courts métrages et 12 longs métrages venus des quatre coins du monde.
Dans une allocution, le président du festival, Hammadi Gueroum, a salué la qualité des œuvres présentées et l’implication des jeunes talents marocains.
"Notre mission est de raconter des récits sincères et d’encourager les jeunes créateurs. Le FICIC s’impose désormais comme un rendez-vous incontournable du cinéma indépendant", a-t-il déclaré.
Présidant le jury des longs métrages, le réalisateur et producteur français Philippe Diaz a souligné la richesse et l’audace des œuvres en lice, mettant en avant "la force émotionnelle et politique du cinéma indépendant".
En plus des compétitions officielles, le festival a proposé une série d’activités parallèles : colloques scientifiques, projections étudiantes, master class, signatures de livres, et podcasts animés par des experts internationaux. Un focus particulier a été consacré aux récentes productions marocaines, favorisant les échanges entre cinéastes et spectateurs.
La cérémonie de clôture a également été marquée par un hommage émouvant rendu à la légende de la musique marocaine, Abdelwahab Doukkali. "Voir la jeune génération valoriser le cinéma indépendant et maintenir vivante notre culture me remplissent de fierté", a confié l’artiste au micro de la MAP.
Deux autres figures emblématiques du 7ème art national, Fatima Kheir et Mohamed Meftah, ont également été saluées pour l’ensemble de leur carrière et leur contribution remarquable à la scène artistique marocaine.