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Voici cinq choses à savoir sur l'évolution de la pandémie dans le deuxième pays européen le plus endeuillé par le nouveau coronavirus derrière l'Italie.
Le bilan quotidien a diminué pour le troisième jour d'affilée, pour tomber à 510, après deux jours de rebond consécutifs.
Il s'agit du nombre de décès en 24 heures le plus bas depuis le 23 mars, alors que l'Espagne est soumise depuis quatre semaines à un confinement des plus stricts, qui sera probablement prolongé au-delà du 25 avril, selon le gouvernement.
Les cas de nouveau coronavirus confirmés s'élèvent à 161.852, environ 4.800 de plus que vendredi.
Le ministre de la Santé, Salvador Illa, a évoqué "un processus de ralentissement évident de l'épidémie".
Le gouvernement du socialiste Pedro Sanchez a annoncé samedi avoir prolongé jusqu'au 25 avril inclus "le rétablissement des contrôles aux frontières terrestres" séparant l'Espagne du Portugal et de la France.
L'Espagne permet cependant toujours le passage des Espagnols, des personnes résidant dans le pays, des travailleurs transfrontaliers, ainsi que des personnes pouvant invoquer des "raisons de force majeure".
Les restrictions ne s'appliquent pas au transport de marchandises.
Le gouvernement prône désormais le port du masque aux usagers des transports publics, puisqu'il est difficile de maintenir une distance de sécurité entre les voyageurs.
Le ministre de l'Intérieur, Fernando Marlaska, a annoncé samedi que "10 millions de masques" seraient distribués par les forces de l'ordre à partir de lundi aux personnes obligées d'emprunter les transports publics alors que l'arrêt durant deux semaines des activités économiques non-essentielles prendra fin.
Le port du masque y est "recommandé" mais "pas obligatoire", a-t-il toutefois relevé.
Les autorités continuent de prôner le télétravail et demandent aux personnes réellement obligées de se déplacer d'éviter les transports publics si elles le peuvent.
Plus de 25.000 membres du personnel sanitaire ont été contaminés en Espagne, a précisé le ministre de la Santé sans préciser le nombre de morts.
C'est un chiffre "qui nous préoccupe", a-t-il dit.
La région de Madrid, la plus endeuillée du pays avec plus de 6.000 morts, a été marquée vendredi par l'annonce du décès d'un infirmier de 57 ans qui travaillait dans l'unité de soins intensifs de l'hôpital de Leganès, près de la capitale, où travaille toujours sa compagne.
Il s'agit du troisième infirmier mort du Covid-19 dans le pays, selon l'organisation collégiale représentant les plus de 300.000 infirmiers espagnols.
La présidente de la région de Madrid, Isabel Diaz Ayuso (Parti populaire, droite), s'est inquiétée de la contamination des religieuses, dans un entretien avec la radio Cope.
"On constate qu'il y a un pourcentage très élevé de contagion parmi les religieuses, surtout parmi les nonnes qui sont dans les écoles et confinées dans les résidences (maisons de retraite)" de la région de Madrid, a-t-elle dit.
"Elles ne disent jamais rien, elles travaillent toujours pour les autres de façon très discrète et sont très âgées", a ajouté Mme Ayuso, en leur demandant d'appeler "dès qu'elles ont le moindre symptôme".