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Le nouveau film de Daoud Aoulad Syad intitulé "La Mosquée" a été nominé pour la sélection officielle au Festival international de San Sebastian. Une première et un autre succès en vue pour ce nouveau film du réalisateur de " En attendant Pasolini ".
Et heureux hasard, c'est de ce dernier opus que l'histoire a été tirée. C'est en effet pendant le tournage du film " En attendant Pasolini " qu'une histoire drôle allait se produire : l'histoire qui constitue la trame du nouveau film. Les péripéties et les impératifs du tournage et du décor imposaient d'installer une mosquée sur un terrain que le réalisateur a loué à un habitant de la région. Mais, l'installation de ce décor allait entraîner quelque chose qu'on ne pouvait imaginer. Les habitants de la région commençaient à se rendre à cette mosquée-décor à chaque appel à la prière, ce qui a créé un précédent. Quand l'équipe devait se rendre dans une autre région pour filmer d'autres séquences, elle a confié la responsabilité des lieux à l'habitant, propriétaire du terrain, qui n'a pas trouvé mieux que de cadenasser la porte de la mosquée.
A l'heure de la prière, les fidèles se sont dirigés comme d'habitude vers cette mosquée mais les portes étaient fermées. Ils ne voulaient rien savoir et sommaient le gardien d'ouvrir, ce qu'il a dû faire. Une histoire drôle s'il en est, mais qui révèle beaucoup de vérité et qui, en quelque sorte, s'inscrit dans la droite ligne de " En attendant Pasolini ". C'est une façon de refléter la mentalité des gens qui vivent en retrait de la vie moderne. C'est une histoire qui relate la naïveté et en même temps la bonté de personnes qui n'ont pas les mêmes calculs que ceux des citadins. Ces ruraux mènent une vie saine et naturelle. Malgré leurs moyens limités, ils font preuve d'une grande générosité.
Mais le revers de la médaille est porteur de questions plutôt gênantes, car cela dévoile encore une fois l'exploitation par l'industrie du cinéma de ces personnes et de leur cadre de vie. Et même lorsqu'ils font appel à eux pour de la figuration, c'est pour leur donner " des miettes ".
Daoud Aoulad Syad nous a habitués à ce genre de réflexion. Le cinéaste a une conception assez profonde du cinéma et surtout de l'image qui joue généralement un grand rôle dans ses films.
C'est l'un des rares réalisateurs actuels à traiter des sujets originaux.
Concernant la nomination de son nouveau film, Daoud Aoulad Syad souligne : "C'est le seul film arabe et africain de la compétition. Cela m'a fait très plaisir". Et d'ajouter : "C'est un rêve d'être sélectionné dans un Festival aussi prestigieux que celui de San Sebastian, à la fois pour le film et pour le cinéma marocain ".
Et heureux hasard, c'est de ce dernier opus que l'histoire a été tirée. C'est en effet pendant le tournage du film " En attendant Pasolini " qu'une histoire drôle allait se produire : l'histoire qui constitue la trame du nouveau film. Les péripéties et les impératifs du tournage et du décor imposaient d'installer une mosquée sur un terrain que le réalisateur a loué à un habitant de la région. Mais, l'installation de ce décor allait entraîner quelque chose qu'on ne pouvait imaginer. Les habitants de la région commençaient à se rendre à cette mosquée-décor à chaque appel à la prière, ce qui a créé un précédent. Quand l'équipe devait se rendre dans une autre région pour filmer d'autres séquences, elle a confié la responsabilité des lieux à l'habitant, propriétaire du terrain, qui n'a pas trouvé mieux que de cadenasser la porte de la mosquée.
A l'heure de la prière, les fidèles se sont dirigés comme d'habitude vers cette mosquée mais les portes étaient fermées. Ils ne voulaient rien savoir et sommaient le gardien d'ouvrir, ce qu'il a dû faire. Une histoire drôle s'il en est, mais qui révèle beaucoup de vérité et qui, en quelque sorte, s'inscrit dans la droite ligne de " En attendant Pasolini ". C'est une façon de refléter la mentalité des gens qui vivent en retrait de la vie moderne. C'est une histoire qui relate la naïveté et en même temps la bonté de personnes qui n'ont pas les mêmes calculs que ceux des citadins. Ces ruraux mènent une vie saine et naturelle. Malgré leurs moyens limités, ils font preuve d'une grande générosité.
Mais le revers de la médaille est porteur de questions plutôt gênantes, car cela dévoile encore une fois l'exploitation par l'industrie du cinéma de ces personnes et de leur cadre de vie. Et même lorsqu'ils font appel à eux pour de la figuration, c'est pour leur donner " des miettes ".
Daoud Aoulad Syad nous a habitués à ce genre de réflexion. Le cinéaste a une conception assez profonde du cinéma et surtout de l'image qui joue généralement un grand rôle dans ses films.
C'est l'un des rares réalisateurs actuels à traiter des sujets originaux.
Concernant la nomination de son nouveau film, Daoud Aoulad Syad souligne : "C'est le seul film arabe et africain de la compétition. Cela m'a fait très plaisir". Et d'ajouter : "C'est un rêve d'être sélectionné dans un Festival aussi prestigieux que celui de San Sebastian, à la fois pour le film et pour le cinéma marocain ".