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En effet, depuis son retour avec «Aouchtam», un film qui relatait au passage l’époque coloniale, voilà que Mohamed Smaïl persiste et signe son virage vers les questions purement sociales. Son dernier film, reprend des thèmes pourtant assez exploités par les autres cinéastes. L’immigration clandestine ou l’immigration même réglementaire, le déracinement, le tendance à vouloir acquérir la fortune et la réussite à tout prix. Bref, une filmographie qui certes, reflète son époque, mais qui apporte en même temps une autre approche de ces thèmes. Aussi, ce qui caractérise les films de Mohamed Smaïl, c’est qu’ils entrent dans le cadre du documentaire pour ne pas dire de l’historique car à chaque fois, on constate que la présence du réalisateur, témoin oculaire de son époque est très forte. De par ses films, on est situé automatiquement et de manière bien travaillée dans une époque quelconque, ce que beaucoup de réalisateurs n’arrivent pas à réussir même avec les moyens requis.
Cela trouve peut-être son explication dans le fait que Mohamed Smaïl soit l’un des vétérans contrairement à ce que d’aucuns qui ne connaissent pas bien l’histoire de l’image au Maroc, pourraient croire. Mohamed Smaïl ne fait pas partie des réalisateurs qui ont intégré le domaine de la télévision et du cinéma dans les années 80 et 90. Et de ce fait, il a une longueur d’avance sur plusieurs de ses collègues qui, même lorsqu’ils traitent les mêmes thèmes que lui, laissent un goût d’inachevé.
«Tout au long de mon parcours cinématographique, j’ai essayé de m’approcher des problématiques qui préoccupent la société marocaine», aime-t-il à préciser.
Autre mérite de Mohamed Smaïl, c’est le repérage. Il a réussi tout au long des films qu’il a réalisés à nous faire connaître des régions du Maroc qui jouissent d’une beauté sublime. «Awlad Lablad» n’échappe pas à cette règle du fait qu’il a été tourné à Oued Laou aux atouts naturels très riches.