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Or certaines banques chypriotes sont totalement dépendantes de ce programme, faute de disposer des garanties nécessaires (collatéraux) pour prétendre au refinancement régulier de la BCE. C'est la banque centrale nationale du pays concerné qui attribue ces liquidités, avec l'aval de la BCE.
Seules les banques solvables pourront continuer à prétendre aux liquidités d'urgence, a dit Jörg Asmussen dans un entretien avec l'hebdomadaire allemand Die Zeit. Or "la solvabilité des banques chypriotes n'est pas assurée si un programme d'aide n'est pas bientôt décidé, qui garantit une recapitalisation rapide du secteur bancaire", avait souligné le banquier central.
La BCE, à qui certains ont reproché de s'être montrée dure avec Chypre lors des négociations en fin de semaine dernière en menaçant déjà de couper les vivres à certaines banques, "a maintenu et clarifié sa position qui fait que la BCE et la banque centrale de Chypre ne peuvent pas financer une banque non solvable", a ajouté l'économiste.
Les dirigeants chypriotes devaient se prononcer hier sur un "plan B" destiné à empêcher une faillite de l'île, après le rejet mardi soir par le Parlement national du premier plan négocié avec l'Union européenne (UE) et le Fonds monétaire international (FMI) prévoyant une taxe exceptionnelle sur les dépôts bancaires.
En attendant une décision, les banques chypriotes, fermées depuis le 16 mars au matin, le resteront jusqu'à la semaine prochaine en raison des craintes de retraits massifs de fonds par les épargnants.