
L’événement de 2011, sur le plan politique international, restera sans aucun doute les révolutions arabes. La mise à feu de l’incendie qui a dévasté la Tunisie, l’Égypte, la Libye, le Bahrein, le Yémen, la Syrie et pourquoi pas le Maroc, avec des conséquences que l’on ne soupçonne guère encore, a pour origine l’étincelle qui a immolé, en décembre 2010 à Sidi Bouzid en Tunisie, un illustre inconnu vendeur ambulant de son état et désormais connu et reconnu par toute la planète : Mohamed Bouazizi.
L’autre évènement majeur et non moins catastrophique, nous le devons à Dame nature. Pour peu qu’elle ait osé prendre à l’homme un de ses droits spolués, et voilà qu’elle cause le pire des drames au Japon, après Hiroshima. Un tremblement de terre de magnitude 9, au grand large des côtes pacifiques nippones, qui lui-même cause un tsunami, ravage l’archipel. Et le pays du Soleil Levant, de mal s’en éveiller puisqu’en plus d’une catastrophe nucléaire, la première de son histoire, le raz-de-marée fait 20.000 morts et disparus. Là aussi, c’est le temps qui devrait en conter sur les conséquences de la catastrophe.
La situation économique désastreuse dans laquelle s’est retrouvée la planète cette année, a en réalité débuté en 2008. Perceptible et donc prévisible, la crise dite de la dette à l’image d’un tsunami, emporte tout sur son passage. L’Europe et les Etats-Unis n’y échappent pas. De cause à effet, l’Irlande, le Portugal, l’Espagne, la Grèce et l’Italie en font les yeux doux aux deux meneurs du Vieux Continent, la France et l’Allemagne pour un moment seulement, encore intouchables. Ces dernières montrent la voie à suivre au Royaume-Uni, histoire de rester uni justement, dans la perte de ce fameux triple A. Outre-Atlantique, Obama n’en tremble déjà plus, lui qui les a déjà égarés en a, par précaution, vidé l’Irak après que ses G.Is l’ont réellement vidé.
Maintenant, verser des larmes même si parfois de crocodile sur d’illustres disparus tels Vaclav Havel, Steve Jobs, Mouammar Kadhafi, Oussama Ben Laden, Danielle Mitterand, Kim Jong-Il, ou chanter les louanges à Cesaria Evora et Any Winehouse ou rire sous cape des aventures libertines et bunga bunga de DSK et Berlusconni ou des déboires de Laurent Gbagbo et enfin, mettre du glamour et des fleurs au mariage de l’aîné de Lady Di, ou de celui du prince de Monaco n’en devient qu’anecdote. 2011 l’année la plus chaude depuis plus d’un siècle est morte, vivement la fraîcheur de 2012. Bonne année !
Mohamed Jaouad Kanabi
Au coin des disparus : Game Over pour Ben Laden

Steve Jobs, l’abominable génie, s’est éteint

Irak : G.Is go home !

Frasques libertines : La longue descente aux enfers de DSK

La carrière politique de Dominique Strauss-Kahn s’est arrêtée l’après-midi du samedi 14 mai 2011 à quelques minutes avant le décollage du vol AF 23 d’Air France pour Paris. DSK, alors patron incontestable du FMI et homme promis aux plus hautes sphères de la scène politique française, était prié de débarquer de l’Airbus par deux agents de la Police de New York. Accusé de tentative de viol sur la personne de Nafissatou Diallo au Sofitel à Manhatan, il est alors incacéré au célèbre pénitencier de Rikers Island. Il en ressortira et sera assigné à résidence après avoir plaidé non coupable et admis une relation sexuelle consentie. Il en perd son poste de patron du FMI, rate les primaires socialistes, fait, une fois de plus, face au même front judiciaire (classé par la justice française) ouvert par l’écrivaine-journaliste Tristiane Banon. Actuellement, il vient d’être rattrapé par l’affaire de l'hôtel Carlton à laquelle il doit répondre en ce mois de janvier, histoire de bien débuter l’année.
Au coin des disparus : Kadhafi… et le tyran fut

Crise : L’Europe éternue et c’est toute la planète qui s’enrhume
Le Printemps de tous les Arabes

Côte d’Ivoire : Alassane Ouattara ou le retour à la légalité

Un violent séisme provoque un tsunami et meurtrit l’archipel nippon

Corée du Nord : Kim Jong est mort Vive Kim Jong
