Chaleur et puanteur dans nos trains!


Abdelali Khallad
Lundi 17 Août 2009

Outre la hausse des tarifs, et de fréquents retards enregistrés dans la plupart des voyages, les trains de l’ONCF  qui chauffent et puent ont fais le malheur des voyageurs durant cette saison estivale … «La semaine dernière, j’ai payé une couchette en première classe de Marrakech à Tanger ; je croyais acheter le confort, mais j’ai fait une très mauvaise affaire puisque le climatiseur ne marchait plus. Avec la chaleur étouffant, j’ai passé de longues heures infernales dans ce poêle qui chauffait», nous a déclaré un voyageur scandalisé par la médiocrité des services de nos trains. Une opinion partagée par l’ensemble des voyageurs qui se trouvaient dans ce compartiment de deuxième classe d’un train à destination de Marrakech. Tout le monde transpire et se plaint de cette chaleur qui constitue une vraie torture pour des centaines de voyageurs. Mais qui a dit confort?! Des dizaines de voyageurs n’arrêtent pas de sillonner les wagons à la recherche d’une place : en vain ! Car le train affiche complet; pourtant, la billetterie est toujours en marche, on embarque sans se poser la question de capacité, sans penser aux malheureux citoyens, femmes et enfants surtout, obligés de passer des centaines de kilomètres debout dans des passages étroits et chauds pour rendre leur déplacement le plus pénible possible.
Mais les voyageurs ne sont pas au bout de leurs malheurs avec les trains de l’ONCF, car outre le problème de climatiseurs et de chaleur, il y a celui de la puanteur, les blocs (sanitaires) de nos trains sont insalubres voire infectes ! Une vraie atteinte à la dignité des voyageurs choqués par les scènes répugnantes des toilettes des trains dont l’eau manque terriblement. Après une heure de voyage, l’air devient irrespirable, vous êtes pris entre le marteau de la chaleur et l’enclume de la puanteur des blocs sanitaires. Où peut-on aller avec cet enfer ferré ? Nos services d’hygiène ont des points noirs à assainir d’urgence dans nos trains puants.
«Je regrette vraiment d’avoir choisi de me déplacer par train; dans un bus, il y a moins de mobilité, mais il y a comme même un climatiseur, des fenêtres à ouvrir, des rideaux à tirer, et un interlocuteur à qui vous pouvez vous adresser au moindre problème», s’indigne une femme transpirant et maudissant les trains de l’ONCF.


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