Imane Oubou, la jeune Marocaine qui séduit les Etats-Unis
Originaire de la région d’Agadir, où elle a vécu jusqu’à l’âge de 15 ans, Imane n’est pas à sa première expérience dans ce domaine. La jolie brunette a déjà réussi deux concours de beauté. Elle a, en effet, remporté la couronne de Miss Colorado en 2012 et un peu plutôt, en mai 2015, le titre de Miss New York, Etat où elle vit depuis deux ans.
Mais il faut dire que la jeune femme ne passe pas son temps à courir les concours de beauté, comme le pensent certains. Hormis sa plastique parfaite, cette reine de beauté possède, en effet, bien des qualités et sa vraie passion, c’est la science.
Tala Hadid, une réalisatrice aux talents multiples
Hindi Zahra, une star accomplie et autodidacte
Hindi Zahra, artiste accomplie et autodidacte, a écrit, composé, chanté, mixé et produit elle-même «Homeland», ce qui explique, selon elle, cette longue absence entre deux albums. «Nous avons eu une longue tournée de deux ans et demi pour le premier opus.
Il était important pour moi de le défendre à l’étranger», souligne l’artiste. Et d’ajouter : «J’ai ensuite pris un peu de temps pour la conception du second. Je me suis donc attelée toute seule à la production et aux arrangements et cela m’a demandé près de deux ans de travail», conclut celle qui est née à Khouribga en 1979. D'origine berbère et touareg, elle est issue d'une famille d'artistes. Elle a grandi dans «une grande maison où les oncles écoutent du reggae et du rock psychédélique, les grands-parents de la musique traditionnelle berbère et la mère de la musique égyptienne. Elle était chanteuse, elle faisait du théâtre aussi», selon elle.
La jeune femme s’installe en France au début des années 1990 et à 18 ans, elle quitte l’école pour se consacrer à sa passion. «J’ai bossé au Louvre, dans plein d’endroits pour me payer des cours de chants. Le soir, je m’enfermais pour écrire, je ne voyais personne », raconte-t-elle. En 2007, sa carrière s’accélère, elle enchaîne les premières parties d’Oxmo Puccino, Suzanne Vega et Yael Naïm. En 2010, elle sort son premier album qui a rencontré un grand succès et qui lui a valu de nombreuses récompenses. L’artiste a également fait du cinéma. Elle a, en effet, joué dans le film de Fatih Hakin, « The Cut», avec Tahar Rahim comme elle a été sollicitée par la réalisatrice maroco-irakienne Tala Hadid pour un rôle dans «The Narrow Frame of Midnight».
Nora Fatehi, la nouvelle étoile de Bollywood
La jeune actrice a, en effet, brillé de mille feux, en signant une prestation époustouflante dans le film indien, «Roar», du célèbre Kamal Sadanah. Si Nora avait déjà pris part à quelques films bollywoodiens, «Roar» reste celui qui l’a dévoilée au grand public indien. Dans le film, elle fait partie d’un commando envoyé en mission, en pleine jungle, pour capturer et tuer une tigresse blanche, qui, à la recherche de son petit, s’est introduite dans un village, a tué un homme et a disparu avec le corps.
Selon le journal indien «The times of India», la Maroco-Canadienne, et après s’être forgé une place parmi les stars du cinéma indien, ne s’arrêtera pas là, puisqu’elle est convoitée par d’autres réalisateurs, aussi célèbres que Kamal Sadanah. Et elle ne tardera donc, sans doute pas, à se faire remarquer, très prochainement, dans d’autres films aussi formidables que «Roar».
Leila Ghandi, une globetrotteuse infatigable
Leila réalisait et animait la série documentaire «Voyage avec Leila Ghandi», diffusée en prime time sur 2M, et qui atteignait chaque mois une audience de près de 2.000.000 de téléspectateurs. Avec Leila nous allons de la forêt amazonienne au palais présidentiel tunisien, et ses interviews vont d'une star de la chanson arabe au président Mahmoud Abbas, du chef d'une ethnie tanzanienne au porte-parole du Parlement européen. Elle est l'auteur du livre "Chroniques de Chine" récompensé par le Prix littéraire USAID, et du projet photographique "Vies à vies" et ses photographies font l'objet d'expositions à travers le monde. Membre du comité de réflexion sur l'éducation au Maroc, membre du jury de la Fondation Royale Mohammed VI pour la protection de l'environnement, engagée aux côtés d'associations marocaines telles que Bayti pour les enfants des rues, et de fondations internationales telles que Drosos pour le développement humain, Leila est membre active de la société civile.
Leila Slimani, première femme lauréate du Prix littéraire de la Mamounia
Ce prix, doté de 200.000 dirhams, qui vise à encourager et promouvoir la littérature marocaine francophone et à la faire rayonner à travers le monde, mettait en compétition cette année quatre autres romans aux côtés de «Dans le jardin de l’ogre». Il s’agit de «Quand Adam a décidé de vivre» de Rachid Kaless, «Pour tout l'or de Casablanca» d'Imane Robelin, «Nous n'irons pas tous au Paradis» de Maria Guessous, et «A l'ombre de l'eucalyptus» de Najib Redouane.
Leila Slimani est née en 1981 à Rabat et, comme l’héroïne de son roman, elle est journaliste à «Jeune Afrique». Dans les deux semaines qui ont suivi la sortie de «Dans le jardin de l’ogre», ce dernier a bénéficié de deux retirages pour atteindre un tirage total de 10.000 exemplaires. Il a, par ailleurs, été sélectionné pour le Prix de Flore 2014.
Saïda Fikri, une chanteuse engagée
C’est également en cette année qu’elle émigre aux Etats-Unis et ne reviendra au Maroc que dix ans plus tard, en 2008, où elle s’est produite devant plus de 170.000 fans. En 2012, la chanteuse engagée a créé sa propre association à but non lucratif, «La Fondation Saïda Fikri», dont le but est de s’impliquer directement dans la lutte contre la pauvreté. Ladite fondation met l'accent sur la créativité et le divertissement éducatif, en organisant des concerts de bienfaisance et des festivals à l'échelle mondiale, ainsi qu’en participant à la construction d'écoles et d’orphelinats dans les pays pauvres. Saïda Fikri a récemment signé son come-back en reprenant «Ya khaleq lbhor» (O Créateur des mers), une des célèbres chansons de son frère Khalid Fikri, mais également en enregistrant un nouveau clip pour ce titre. En restant fidèle à son style et à ses habitudes, celles de militer pour les questions humanitaires et de plaider pour les bonnes causes, Saïda Fikri a également sorti, en octobre dernier, un nouvel album intitulé «Denya fel Mizane».
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Nisrine Noubir, Miss Arabe 2016
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Agée de 22 ans, elle a devancé Nilane Adnan, Miss Syrie et Assil Alahmar, Miss Liban. La jeune Marocaine est désormais considérée comme l'ambassadrice de l'élégance et du charisme qui représente la beauté exotique des femmes arabes. Elle représentera donc le monde arabe aux compétitions internationales durant toute l’année 2016. Dans une déclaration à la presse égyptienne, la jeune fille s’est dite «très heureuse d’être l'ambassadrice de l'élégance et du charisme made in Morocco à travers le monde arabe, et ce tout au long de l'année 2016».
A l'issue de plusieurs heures de délibérations et de défilés, Nisrine a, en effet, été désignée parmi 18 prétendantes, de divers pays, âgées de 18 à 24 ans et départagées par un jury composé d’acteurs, animateurs et chanteurs arabes célèbres, ainsi que par des spécialistes du monde de la mode.