Autres articles
-
La commission d'aide à la production des œuvres cinématographiques dévoile les projets admis à l'avance sur recettes au titre de la 1ère session de 2024
-
Fatima Nouali Azar, membre du jury de la compétition des courts métrages
-
Le film marocain "Coup de tampon" projeté à Cotonou
-
La Journée mondiale du théâtre célébrée en grande pompe à Marrakech
-
L’ICESCO appelle à renforcer l’intégration du “père de tous les arts” dans les programmes scolaires
Une soixantaine de toiles récentes de l’artiste-peintre Kamal Lakhdar réalisées entre 2007 et 2009 sont actuellement accrochées à l’espace Ex-cathédrale du Sacré Cœur. Le vernissage de cette exposition a eu lieu mardi 23 juin.
Cette nouvelle collection est composée de deux ensembles. Le premier constitue une transition sans rupture avec la technique « traditionnelle » de ce peintre, admirateur inconditionnel de Jackson Pollock et de Wilhelm de Kooning, et qui s’apparente en même temps à la technique de « dripping » (jet de peinture) et à celle de la figuration sous-jacente, parfois aléatoire, des visages et des masques.
Le deuxième ensemble, plus aéré et plus aérien, tantôt sidéral tantôt aquatique, n’en conserve pas moins le motif omniprésent et lancinant de la bulle et de la sphère, mais renvoie à d’autres questionnements : non seulement sur l’homme qui avance toujours masqué, mais aussi, -peut-être- sur l’univers qui, chaque fois que l’on en déchiffre une bribe, ouvre des portes sur de nouvelles énigmes et de nouveaux mystères.
Mais l’essentiel, pour Kamal Lakhdar, n’est pas là : il est dans la recherche, tantôt patiente, tantôt fiévreuse, tantôt gestuelle, tantôt appliquée, d’un dialogue intime et réactif avec la toile et la couleur, sans mignardise et sans complaisance, pour que chacun y trouve à voir et à sentir.
Jusqu’au 5 juillet 2009
Cathédrale du Sacré Cœur
Boulevard Rachidi-Casablanca
Cette nouvelle collection est composée de deux ensembles. Le premier constitue une transition sans rupture avec la technique « traditionnelle » de ce peintre, admirateur inconditionnel de Jackson Pollock et de Wilhelm de Kooning, et qui s’apparente en même temps à la technique de « dripping » (jet de peinture) et à celle de la figuration sous-jacente, parfois aléatoire, des visages et des masques.
Le deuxième ensemble, plus aéré et plus aérien, tantôt sidéral tantôt aquatique, n’en conserve pas moins le motif omniprésent et lancinant de la bulle et de la sphère, mais renvoie à d’autres questionnements : non seulement sur l’homme qui avance toujours masqué, mais aussi, -peut-être- sur l’univers qui, chaque fois que l’on en déchiffre une bribe, ouvre des portes sur de nouvelles énigmes et de nouveaux mystères.
Mais l’essentiel, pour Kamal Lakhdar, n’est pas là : il est dans la recherche, tantôt patiente, tantôt fiévreuse, tantôt gestuelle, tantôt appliquée, d’un dialogue intime et réactif avec la toile et la couleur, sans mignardise et sans complaisance, pour que chacun y trouve à voir et à sentir.
Jusqu’au 5 juillet 2009
Cathédrale du Sacré Cœur
Boulevard Rachidi-Casablanca