C’est parti pour la 12ème édition du Festival international du film de femmes de Salé

Le FIFS, une plongée dans l’univers féminin reflétant l'image d'une société en mouvement


Mardi 25 Septembre 2018

C’est parti pour la 12ème édition du Festival international du film de femmes de Salé
Le Festival international du film de femmes de Salé (FIFFS), qui soufflera cette année sa douzième bougie, est une plongée dans l'univers féminin qui reflète l'image d'une société en mouvance et un témoignage à plusieurs facettes du vécu de la femme, ses aspirations et son émancipation, avec un focus sur les rapports de force homme-femme, à travers des œuvres cinématographiques hors pair.
Organisé cette année du 24 au 29 septembre, sous le Haut Patronage de S.M le Roi Mohammed VI, ce festival de grande envergure promeut l'idée que les questions du genre, telles qu’elles sont traitées, captées et montrées par ces films au féminin, sont indissociables de bien d’autres questions sociales, culturelles, économiques et humaines, en tant que manière de percevoir et d'interpréter la réalité quotidienne.
Ce rendez-vous cinématographique incontournable nous engage à réfléchir à la spécificité du cinéma au féminin et à son apport artistique à même de donner à la femme l’image qu’elle mérite devant, sur et derrière l’écran.
 A priori, dès sa gestation, il a été conçu comme festival consacré aux films de femmes. A posteriori, à son éclosion, il était d’ores et déjà, un festival qui fête "le cinéma au féminin". En célébrant sa 12ème édition, ce festival ne cherche pas à se reproduire, mais plutôt à aller toujours de l’avant, en sauvegardant son identité en tant que festival exclusivement dédié à la féminité dans et par le cinéma.
Ainsi, cette édition sera marquée par la participation de 12 films à la compétition officielle des long-métrages, représentant 18 pays des cinq continents, dont 11 seront exclusivement projetés au Maroc.
Seront en lice, "Apatride" de Narjiss Nejjar, (Maroc), "Lemonade" de Ioana Uricaru, (Roumanie, Canada, Allemagne, Suède), "Slut in a Good Way" de Sophie Lorain, (Canada), "The Seen and Unseen (Sekala Niskala)" de Kamila Andini, (Indonésie, Pays-Bas, Australie, Qatar) et "Seule à mon mariage" de Marta Bergman, (Belgique, France).
Il s’agit aussi, de "Los Silencios" de Beatriz Seigner, (Brésil, France, Colombie), "Carmen y Lola" de Arantxa Echevarria, (Espagne), "La mauvaise réputation (What Will People Say)" de Iram Haq, (Norvège, Allemagne, Suède), "Maki’la" de Machérie Ekwa, (Congo RDC, France), "Les anges portent du blanc" de Vivian Qu, (Chine, France), "A deux heures de Paris" de Virginie Verrier, (France) et "Jusqu’à la fin du temps" de Yasmine Chouikh, (Algérie, France).
De même, cinq œuvres seront projetées dans la compétition des documentaires, qui sera consacrée cette année à la lutte des femmes pour l'égalité des droits et l'élimination de toute forme de discrimination.
Cette édition sera marquée par un hommage posthume à l'écrivain et critique de cinéma marocain Mustapha El Mesnaoui et à Mohammed Arious, membre du comité d’organisation du Festival international du film de femmes de Salé.
Un hommage sera également rendu à quatre personnalités féminines du monde du cinéma, à savoir la réalisatrice Selma Baccar, (Tunisie), la productrice Sara Silveira (Brésil) et les comédiennes Rania Farid Chawki (Egypte) et Houda Rihani (Maroc).
L'invité  d’honneur de cette édition sera le cinéma brésilien, à travers la projection de 4 films. Il s'agit de "Pendular" de Julia Murat, "As Boas Maneiras" et "Trabalhar cansa" de Juliana Rojas et Marco Dutra, et "Mutum" de Sandra Kogut.
Ce festival est, aussi, un espace de débat à travers l'organisation de forums traitant de plusieurs thématiques, des masters-class, des ateliers, ainsi que la présentation de divers ouvrages de plusieurs écrivaines.
Cette manifestation, organisée par l'Association Bouregreg, se veut une plate-forme qui favorise l’échange culturel et artistique entre des cinéastes de renom provenant des quatre coins du monde. Elle s'assigne également pour finalité d'approfondir le débat autour des films dédiés à la femme et de poursuivre l’ouverture sur les expériences créatives, que ce soit au niveau de l’écriture cinématographique ou de la recherche dans les questions y afférentes.


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