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En effet, après les déclarations de Moustafa Sidi Bachir qui a nié l’existence de la république fantoche et critiqué la présence des séquestrés à Tindouf arguant que le Maroc est leur pays et celui de leurs aïeux, il y a eu celle du frère cadet du chef fondateur du mouvement séparatiste à travers laquelle il a dénoncé les pseudo-tournées de Brahim Ghali dans les soi disant régions militaires qui n’étaient, selon lui, qu’une manière de berner les populations séquestrées en vue de détourner leur attention des vrais problèmes dont elles souffrent quotidiennement.
Ce dernier n’a plus été vu à Rabouni depuis cette déclaration, des rumeurs font état de sa fuite vers la Mauritanie. Le dernier à se démarquer de Ghali est Brahim Biadillah, membre fondateur du Polisario ayant occupé de nombreux prétendus postes de responsabilité.
Tous ces mouvements et toutes ces déclarations surviennent en parallèle aux préparatifs du Polisario pour organiser son prétendu congrès prévu à la fin de l’année. Parmi ceux qui demandent la tête de Ghali, il y a son fidèle compagnon et cousin Biadillah qui a critiqué, dans un long article, le bilan de ses six années à la tête du front séparatiste.
Au moment où ces tiraillements secouaient les camps de la honte à Tindouf, à New York et devant la 24ème commission de l’ONU, l’éternel et plus vieux opposant au Polisario, Mahjoub Salek, a dénoncé, lundi, l’absolutisme et la corruption des dirigeants de ce mouvement à la solde d’Alger.
Et d’ajouter : Toute tentative de réformer cette direction a échoué après près de vingt ans d'opposition, car les dirigeants ne sont que des pions qui servent les intérêts d'autres parties tout en continuant à détourner l’aide internationale".
Ahmadou El-Katab