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Bye-bye 2012, l’an déjà passé, nous ayant réservé son lot de surprises et de déceptions aussi, sachons apprécier le chemin parcouru et gardons le bon cap pour les objectifs à atteindre.
Boule de neige ! 2012 a été l’année électorale par excellence. Un peu plus d’une vingtaine de pays et non des moindres ont élu, réélu ou changé de chef d'Etat. Vladimir Poutine en Russie d’un « get back to where he once belonged » astucieusement préparé avec son compère Dmitri Medvedev, ouvrait les débats dès mars. François Hollande lui emboîtait le pas en France et redonnait à la gauche ses couleurs. Aux Etats-Unis, Barack Obama sans surprise rempilait et enfin la transition était, on s’en doute d’un calme et d’une tranquillité à la Confucius en Chine avec l’avènement du vice-président chinois Xi Jinping.
Pour le restant, on notera que ce n’est pas un militaire mais le Frère musulman, Mohamed Morsi qui est investi cinquième président de la République arabe d’Egypte. Inutile de vous rabâcher les oreilles avec la énième réélection d’Hugo Chavez au Venezuela ou l’éviction à la régulière et par les urnes d’Abdoulaye Wade remplacé en cela par son second Macky Sall. Que dire d’une élection présidentielle à la mexicaine, celle d’Enrique Peña Nieto avec recours à la plus haute autorité électorale du pays pour rendre légitime son succès.
On vous fait fi de la Corée du Sud, de la Finlande, etc. pour rappeler la dramatique situation qui sévit au Mali depuis que le Nord a été délaissé au bonheur de différents mouvements armés à la mi-janvier 2012 juste quelque jours avant le naufrage du Costa Concordia.
Et puisqu’on est dans la bêtise humaine, citons l’Affaire Merah et les tueries de Toulouse autrement plus tragiques ou également Aurora et Sandy Hook, des massacres de masses qui ont endeuillé profondément les Etats-Unis déjà meurtris par des catastrophes et dont l’ouragan du nom d’un autre Sandy décidément ou de « Frankenstorm ».
Bien pire que les catastrophes naturelles, celles découlant de la cupidité des hommes à l’image de Bachar Al-Assad, qui d’un « pouvoir à tout prix » a mis la Syrie à feu et à sang.
Au volet relax Max et plus décontractant, le Jubilé de diamant de la reine Elizabeth II, l’amour naissant entre les Palestiniens et l’ONU qui confère à la Palestine l’accession au rang d’Etat observateur, les Jeux olympiques et Usain Bolt, la Coupe d’Europe de football qui console quelque peu l’Espagne de sa crise. Une crise qui de ses caprices n’en finit pas de miner l’Europe et même plus.
Enfin, le non événement, cette fin du monde annoncée dont on est sortis sains et saufs, devrait nous faire tourner encore mieux vers l’avenir et en espérer bien du meilleur.
Bonne année quand même !