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“Missa” : L'absurde dévoilé
Ken Loach
Pour Ken Loach, le Brexit n'est qu'"une distraction" face aux dérives de l'ultralibéralisme. Toujours aussi engagé, le cinéaste militant anglais, invité du Festival Lumière à Lyon, estime que la "nécessité de se battre" n'a "jamais été aussi forte". "Je pense que le monde est très dangereux aujourd'hui", entre "effondrement du système économique" et "montée de l'extrême-droite", a lancé le réalisateur de 83 ans lors d'une rencontre avec le public jeudi, à quelques jours de la sortie en France de son film "Sorry We Missed You", implacable constat sur l'ubérisation de la société. "Je pense que nous devons combattre cela de toutes les façons possibles, politiquement, en s'organisant, en comprenant les causes de ce qui ne va pas", alors que cette "économie libérale de marché entraîne des baisses de salaires, des fermetures d'entreprises, du chômage, de l'insécurité et l'augmentation de la pauvreté dans de nombreux endroits", a-t-il expliqué. "Nous devrions nous trouver renforcés par notre nombre. Nous sommes beaucoup et ils sont peu", a-t-il martelé, estimant qu'il "y a de l'espoir". "L'espoir c'est quand les gens se battent", a-t-il dit lors de cette master class, où il dialoguait avec le directeur de l'Institut Lumière Thierry Frémaux et la députée de la France insoumise Clémentine Autain.
Jennifer Aniston
Lorsque Jennifer Aniston s'est engagée à incarner le monde impitoyable des matinales télévisées américaines dans une série bientôt diffusée sur la nouvelle plateforme de streaming du géant à la pomme, Apple TV+, tout semblait assez simple. Puis #MeToo est arrivé. Et elle a -- comme le reste du monde -- regardé les scandales d'agression et de harcèlement sexuel dans le monde du cinéma et des médias se multiplier. "Une fois que #MeToo a eu lieu, forcément la discussion a radicalement changé -- et nous l'avons pris en compte", raconte Jennifer Aniston, à l'affiche de "The Morning Show", une des neuf séries disponibles lors du lancement d'Apple TV+ le 1er novembre. "Nous avons réellement réfléchi au ton à adopter. Nous voulions quelque chose de cru, honnête, vulnérable et désordonné", explique celle qui est aussi productrice de la série, aux côtés de Reese Witherspoon, récemment à l'affiche de "Big Little lies". Avec ce projet, Jennifer Aniston retrouve l'univers des séries 15 ans après la diffusion du dernier épisode de "Friends".
Pour Ken Loach, le Brexit n'est qu'"une distraction" face aux dérives de l'ultralibéralisme. Toujours aussi engagé, le cinéaste militant anglais, invité du Festival Lumière à Lyon, estime que la "nécessité de se battre" n'a "jamais été aussi forte". "Je pense que le monde est très dangereux aujourd'hui", entre "effondrement du système économique" et "montée de l'extrême-droite", a lancé le réalisateur de 83 ans lors d'une rencontre avec le public jeudi, à quelques jours de la sortie en France de son film "Sorry We Missed You", implacable constat sur l'ubérisation de la société. "Je pense que nous devons combattre cela de toutes les façons possibles, politiquement, en s'organisant, en comprenant les causes de ce qui ne va pas", alors que cette "économie libérale de marché entraîne des baisses de salaires, des fermetures d'entreprises, du chômage, de l'insécurité et l'augmentation de la pauvreté dans de nombreux endroits", a-t-il expliqué. "Nous devrions nous trouver renforcés par notre nombre. Nous sommes beaucoup et ils sont peu", a-t-il martelé, estimant qu'il "y a de l'espoir". "L'espoir c'est quand les gens se battent", a-t-il dit lors de cette master class, où il dialoguait avec le directeur de l'Institut Lumière Thierry Frémaux et la députée de la France insoumise Clémentine Autain.
Jennifer Aniston
Lorsque Jennifer Aniston s'est engagée à incarner le monde impitoyable des matinales télévisées américaines dans une série bientôt diffusée sur la nouvelle plateforme de streaming du géant à la pomme, Apple TV+, tout semblait assez simple. Puis #MeToo est arrivé. Et elle a -- comme le reste du monde -- regardé les scandales d'agression et de harcèlement sexuel dans le monde du cinéma et des médias se multiplier. "Une fois que #MeToo a eu lieu, forcément la discussion a radicalement changé -- et nous l'avons pris en compte", raconte Jennifer Aniston, à l'affiche de "The Morning Show", une des neuf séries disponibles lors du lancement d'Apple TV+ le 1er novembre. "Nous avons réellement réfléchi au ton à adopter. Nous voulions quelque chose de cru, honnête, vulnérable et désordonné", explique celle qui est aussi productrice de la série, aux côtés de Reese Witherspoon, récemment à l'affiche de "Big Little lies". Avec ce projet, Jennifer Aniston retrouve l'univers des séries 15 ans après la diffusion du dernier épisode de "Friends".