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Bouillon de culture


Vendredi 19 Octobre 2018

Weinstein

Nouvelle erreur embarrassante pour le procureur de Manhattan dans le dossier Weinstein: il a reconnu mercredi qu'un détective de la police new-yorkaise avait conseillé à l'une des accusatrices du producteur de cinéma d'effacer de son téléphone portable tout ce qu'elle jugerait gênant. Dans une lettre datée de mardi et envoyée à l'avocat d'Harvey Weinstein, la procureure-adjointe en charge de ce dossier emblématique du mouvement #MeToo a reconnu que le détective avait fait cette recommandation à l'une des deux accusatrices à l'origine des cinq chefs d'inculpation restants contre M. Weinstein, correspondant à un viol présumé en 2013 et une accusation de fellation forcée en 2006. "Mon bureau avait demandé à la plaignante de fournir tous les téléphones portables qu'elle avait utilisés du temps où elle était en relation avec l'accusé", explique la procureure-adjointe Joan Illuzzi-Orbon dans cette lettre communiquée aux journalistes. Mais lorsque la plaignante s'est inquiétée de voir des messages "privés" transmis au procureur à cette occasion, le détective qui dirigeait alors l'enquête pour la police new-yorkaise, Nicholas DiGaudio, lui a conseillé "d'effacer tout ce qu'elle ne voulait pas qui soit vu avant de remettre les téléphones", reconnaît la procureure-adjointe, citant la plaignante.

Damien Chazelle

Après "La La Land", l’on n’attendait pas Damien Chazelle à la tête d’un biopic sur Neil Armstrong, le premier homme à marcher sur la Lune. Il reprend Ryan Gosling dans le rôle principal, mais le chef de file de la nouvelle génération d’acteurs américains, est paradoxalement l'un des moins expressifs. Un choix justifié pour le rôle d'Armstrong qui, selon sa biographie, était des plus distants. Ceux qui verront « First Man » n’auront peut-être pas en tête que ce grand film est signé d’un cinéaste de 33 ans dont le parcours est presque aussi hors-norme que celui du héros de son film. Comment un studio hollywoodien comme Universal a-t-il accepté qu’un jeune homme prenne en charge, pour un budget de 70 millions de dollars, le parcours d’un héros américain comme Armstrong, et s’attaque à ce qui a désormais valeur de « mythe universel », comme le dit Chazelle, celui du premier homme qui a marché sur la Lune ? La réponse tient en un mot : le talent.


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