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Grâce à sa passion, l'artiste-peintre tétouanais Bouabid Bouzaid a réussi à se frayer un chemin dans la scène artistique. Peu de peintres parviennent à exceller dans la restauration et la réparation des tableaux d’art, qui nécessitent énormément de précision et de patience, en plus d’une connaissance approfondie des différentes techniques de peinture, et avant tout, un amour inconditionnel pour ce métier et la créativité qui l’accompagne.
Seules les personnes intéressées et les spécialistes du domaine connaissent les secrets de la restauration et de la réparation des tableaux d’art. Bouabid Bouzaid, professeur d'histoire de l'art, des civilisations et de dessin antique à l'Institut national des beaux-arts de Tétouan, est une référence en la matière, compte tenu des multiples angles avec lesquels il traite le dessin, ainsi que l’étendue de ses connaissances et son intérêt pour ce métier.
L’artiste, dont le long parcours a été relaté par Mokhlis Saghir dans son livre "L’artiste multidisciplinaire Bouabid Bouzaid, histoire d’un peintre plasticien", a indiqué que le travail d'un réparateur ou restaurateur, les termes étant différents si l’on considère cette pratique comme un métier ou un art à part entière, est difficile à bien des égards. En effet, la restauration d’un seul tableau peut prendre des années et nécessiter un budget très élevé selon l'ampleur des dommages, qu’ils soient importants, mineurs, non visibles à l'œil nu ou dus à l'oxydation.
Bouabid Bouzaid, né à Tétouan en 1953, a fait savoir que le recours aux dernières techniques et méthodes utilisées dans la restauration et la réparation d’anciens tableaux peut ne pas suffire dans de nombreux cas, car le restaurateur ou le réparateur doit connaître la technique de dessin utilisée dans l'oeuvre et le courant artistique qui prévalait lors de sa création, tout en prêtant attention à la nature des dommages afin de déceler s’ils sont accidentels ou intentionnels.
Définir l’étendue et le type de dommages nécessite de mener une étude initiale détaillée et complète du tableau, a expliqué M. Bouzaid dans un entretien avec la MAP, notant qu’il s’agit également d’identifier les techniques prévalant à cette époque et celles choisies par l'artiste, outre le type de peinture utilisée et les causes des fissures, tout en prenant en compte le facteur temps.
S’agissant des méthodes de Bouabid Bouzaid, spécialiste en patrimoine et historien de l'art, a fait savoir que les techniques modernes et avancées ont émergé il y a une vingtaine d'années dans des pays pionniers en la matière, rappelant que l'intérêt des laboratoires pour ce domaine remonte à la première décennie du XXè siècle dans le musée "Fogg" relevant de l’université Harvard, puis le Louvre, avant l'ouverture d’un laboratoire au Royaume-Uni dans les années 30 du siècle dernier, en raison du besoin croissant de cette spécialité rare.
Seules les personnes intéressées et les spécialistes du domaine connaissent les secrets de la restauration et de la réparation des tableaux d’art. Bouabid Bouzaid, professeur d'histoire de l'art, des civilisations et de dessin antique à l'Institut national des beaux-arts de Tétouan, est une référence en la matière, compte tenu des multiples angles avec lesquels il traite le dessin, ainsi que l’étendue de ses connaissances et son intérêt pour ce métier.
L’artiste, dont le long parcours a été relaté par Mokhlis Saghir dans son livre "L’artiste multidisciplinaire Bouabid Bouzaid, histoire d’un peintre plasticien", a indiqué que le travail d'un réparateur ou restaurateur, les termes étant différents si l’on considère cette pratique comme un métier ou un art à part entière, est difficile à bien des égards. En effet, la restauration d’un seul tableau peut prendre des années et nécessiter un budget très élevé selon l'ampleur des dommages, qu’ils soient importants, mineurs, non visibles à l'œil nu ou dus à l'oxydation.
Bouabid Bouzaid, né à Tétouan en 1953, a fait savoir que le recours aux dernières techniques et méthodes utilisées dans la restauration et la réparation d’anciens tableaux peut ne pas suffire dans de nombreux cas, car le restaurateur ou le réparateur doit connaître la technique de dessin utilisée dans l'oeuvre et le courant artistique qui prévalait lors de sa création, tout en prêtant attention à la nature des dommages afin de déceler s’ils sont accidentels ou intentionnels.
Définir l’étendue et le type de dommages nécessite de mener une étude initiale détaillée et complète du tableau, a expliqué M. Bouzaid dans un entretien avec la MAP, notant qu’il s’agit également d’identifier les techniques prévalant à cette époque et celles choisies par l'artiste, outre le type de peinture utilisée et les causes des fissures, tout en prenant en compte le facteur temps.
S’agissant des méthodes de Bouabid Bouzaid, spécialiste en patrimoine et historien de l'art, a fait savoir que les techniques modernes et avancées ont émergé il y a une vingtaine d'années dans des pays pionniers en la matière, rappelant que l'intérêt des laboratoires pour ce domaine remonte à la première décennie du XXè siècle dans le musée "Fogg" relevant de l’université Harvard, puis le Louvre, avant l'ouverture d’un laboratoire au Royaume-Uni dans les années 30 du siècle dernier, en raison du besoin croissant de cette spécialité rare.