
Le bombardement, qui a visé le nord et l'est de Damas ainsi qu'une banlieue, Douma, a été l'un des plus violents dans la capitale depuis le début du soulèvement contre le régime de Bachar Al-Assad, ajoutait-on de mêmes sources.
Dix insurgés ont été tués lors de combats à Adra, ville industrielle entre Douma et Damas, où plusieurs complexes militaires et des services secrets sont situés, ainsi qu'à Harasta, faubourg situé sur le grand axe au nord de la capitale, indique-t-on.
Douma et d'autres villes à population sunnite autour de Damas ont été à la pointe de la révolte contre Assad.
"Il semble que le régime ait eu une montée d'adrénaline. Ces bombardements sont très violents mais la situation sur le terrain ne semble pas avoir évolué", a déclaré un militant dans le faubourg de Kaboun.
Un commandant des insurgés à Damas, dont le nom de guerre est Abou Hamza, a déclaré que les insurgés basés à Ghouta, en lisière est de Damas, avançaient vers l'intérieur de la capitale, notamment vers les quartiers de Kaboun et de Barzeh, afin de minimiser le risque d'utilisation d'armes chimiques contre eux.