
Le ministre français des Affaires étrangères Laurent Fabius s’est aussitôt la nouvelle annoncée "immédiatement rendu sur place" au Cameroun.
Les otages ont été libérés dans la nuit de jeudi à vendredi "dans une zone entre le Nigeria et le Cameroun".
De source diplomatique, la famille se trouve "actuellement à l'aéroport de Yaoundé avec l'ambassadeur de France au Cameroun" et devrait se rendre à l'ambassade.
La présidence camerounaise avait annoncé dès vendredi matin la libération de la famille des sept otages français, par un communiqué lu à la télévision nationale.
De son côté, le président français François Hollande a remercié "les autorités camerounaises et nigérianes qui ont travaillé à cette issue heureuse, et notamment le président (camerounais Paul) Biya, en étroite collaboration avec la France", selon l'Elysée.
Le père, la mère et leurs quatre garçons âgés de 5 à 12 ans résidaient depuis 2011 à Yaoundé où le père est employé expatrié du groupe GDF Suez. Cyril Moulin-Fournier, le frère de Tanguy, qui vit en Espagne, les avait rejoints pour des vacances.
Tous avaient été enlevés dans le nord du Cameroun où ils étaient allés visiter un parc national.
Leurs ravisseurs se réclamaient de la secte islamique Boko Haram, active dans le nord du Nigeria, une zone troublée depuis plusieurs années par des attentats et des assassinats, réprimés dans le sang par les forces de sécurité nigérianes.
Dans deux vidéos, diffusées les 25 février et 18 mars, les ravisseurs exigeaient, en échange de la libération des Français, celle de membres de leur groupe, prisonniers au Nigeria et au Cameroun.