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Remontant aux origines, le documentaire se penche sur la jeunesse de Biggie, dans les quartiers de Clinton Hill et Bedford-Stuyvesant, à Brooklyn, mais aussi, chaque été, en Jamaïque. L’un de ses amis, Hubert Same, raconte que Christopher Wallace rentrait de ces séjours à Trelawny, d’où est originaire sa mère, nourri d’influences diverses, reggae, country et funk, qui ont alimenté sa culture musicale. Au fil des années, l’adolescent développe son style, prenant plus qu’à son tour le micro de façon improvisée pour des freestyles, avec sa voix profonde, dans les rues de Brooklyn, comme en témoignent des images d’archives saisissantes. Son ancien voisin saxophoniste Donald Harrison, l’un de ses mentors, se souvient de sa soif de connaissance musicale et de l’avoir familiarisé à quelques géants du jazz, Charlie Parker ou Cannonball Adderley. Pour lui, le “flow” inimitable de Christopher Wallace, capable d’accompagner méthodiquement le rythme tout en s’octroyant une grande liberté, “équivaut aux plus belles qualités d’un solo de batterie bepop”, mouvement phare du jazz des années 50. S’il valorise clairement l’image de Biggie, le film évoque aussi longuement les aspects plus sombres du personnage, notamment sa brève carrière de dealer de drogue. C’est durant cette période qu’il perdra l’un de ses plus proches amis, Olie, tué par balles, une disparition qui le marquera à jamais. Longuement interrogée pour le documentaire, sa mère décrit les tensions qu’a fait naître la drogue entre son fils et elle, avant qu’il ne lui annonce un jour son intention de renoncer pour se consacrer uniquement à la musique. “Tu ne peux pas faire les deux”, trafic et musique, se souvient lui avoir dit P. Diddy, qui se faisait appeler Puff Daddy à l’époque, avant qu’il ne renonce à la rue. Notorious B.I.G. n’aura sorti qu’un seul album de son vivant, “Ready To Die”, son deuxième disque, “Life After Death”, ayant été publié 16 jours après sa mort.