Biennale internationale d'art contemporain de Casablanca

Un espace d’échange et de dialogue

Lundi 17 Octobre 2016

La Biennale internationale d'art contemporain de Casablanca, dont la troisième édition s’est ouverte le 14 octobre, constitue un espace d’échange, de dialogue, de partage et de rencontre entre les grands noms des arts plastiques venus de 61 pays, a indiqué, vendredi à Casablanca, le directeur artistique et fondateur de cet événement, Mosapha Romli. 
Placée sous le thème "We, the people", cette édition est d’une originalité singulière eu égard au nombre important des artistes invités à dévoiler leurs œuvres dix jours durant dans la capitale économique et dont la plupart sont réalisées au Maroc, à la résidence Iffitry d’Essaouira avec le Centre d’art contemporain, a fait savoir M. Romli lors d’une conférence de presse consacrée à la présentation de ce rendez-vous culturel.
Les œuvres de 136 artistes marquants et engagés investissent dix lieux emblématiques de la ville blanche constituant ainsi un carrefour naturel entre les cultures africaine, orientale et occidentale, a-t-il relevé, notant que la biennale, conçue sur le mode de la générosité et de l’altérité, offrira l’occasion au public marocain et notamment les personnes qui n’ont pas la possibilité de voyager à l’étranger de découvrir l’art contemporain international à travers des expositions et des événements artistiques ouverts gratuitement aux visiteurs.
La troisième édition de la Biennale internationale de l’art contemporain de Casablanca permettra aussi de rendre compte de la qualité et du dynamisme de la scène artistique maghrébine, tout en amorçant une connexion forte et durable de celle-ci aux circuits internationaux, a-t-il souligné. 
Contrairement aux autres biennales de par le monde, celle de Casablanca se distingue par le fait que les organisateurs invitent les artistes deux ans avant la tenue de l’évènement pour travailler ensemble dans un cadre de convergence et de dialogue artistiques, a précisé M.  Romli. Ces dix jours seront ponctués de workshops et de tables-rondes afin de prolonger le dialogue entre le public et les artistes autour d’installations, de photographies, vidéos, sculptures et tableaux qui démontrent la puissance de l’art contemporain comme outil de dialogue et de partage d’idées sous le signe du multiculturalisme.

Libé

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