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Mais alors que Benoît XVI n’a pas été blessé et qu’il a pu célébrer normalement l’office, le cardinal français Roger Etchegaray, 87 ans, s’est de son côté cassé le col du fémur dans la bousculade et a dû être admis à l’hôpital Gemelli, à Rome. Il doit être opéré dans les prochains jours.
L’incident est intervenu durant la procession qui marque le début de la célébration, exceptionnellement entamée à 22 heures cette année pour ménager le pape, âgé de 82 ans. «C’était une agression mais pas dangereuse car elle n’était pas armée», a expliqué à le porte-parole du pape, le père Federico Lombardi, soulignant «la grande maîtrise de soi et de la situation» dont a fait preuve Benoît XVI. Il s’est en effet rapidement relevé pour célébrer la cinquième messe de Noël de son pontificat comme si rien ne s’était passé.
L’inconnue aurait déjà tenté de s’approcher de Benoît XVI
Des images transmises par la chaîne de télévision Sky News montrent clairement une femme qui saute la barrière de sécurité, prend le pape par le col et le tire vers elle, le faisant tomber à terre, alors qu’il s’avançait dans la basilique accompagné d’une trentaine de cardinaux. L’inconnue, une Italo-suisse âgée de 25 ans qui souffrirait de troubles psychiques, avait déjà tenté de s’approcher du chef de l’Eglise catholique l’an dernier lors de la messe de minuit. Elle avait alors été maîtrisée avant de parvenir à lui.
Jeudi, elle a été bloquée par les services de sécurité qui ont accouru sur le lieu de l’agression. Elle a ensuite été interrogée par les gendarmes du Vatican, avant d’être conduite à l’hôpital.
Par ailleurs, le pape Benoît XVI a appelé à l’«accueil» des immigrés, poussés par «la faim», l’«intolérance» ou la «dégradation» de l’environnement vendredi lors de son message urbi et orbi, délivré comme prévu au Vatican après la spectaculaire agression dont il a été victime jeudi soir.
«Face à l’exode de ceux qui émigrent de leur terre et qui sont poussés au loin par la faim, par l’intolérance ou par la dégradation environnementale, l’Eglise est une présence qui appelle à l’accueil», a déclaré le pape, visiblement en bonne forme, depuis le balcon de la basilique Saint-Pierre au Vatican pour son traditionnel message de Noël à la ville et au monde.
Benoît XVI a par ailleurs affirmé que la société est actuellement «profondément marquée par une grave crise économique, mais d’abord encore morale, et par les douloureuses blessures de guerres et de conflits».
Il a aussi exprimé sa solidarité avec «ceux qui sont frappés par les calamités naturelles et par la pauvreté, également dans les sociétés opulentes».