-
12 doctorants en finale du concours "Ma thèse en 180 secondes"
-
Nabil El Jay : La représentativité des auteurs et des titulaires des droits voisins au CA du BMDAV est une pierre angulaire pour moderniser le secteur
-
La richesse culturelle de la ville du Détroit mise en avant au 1er Festival des trois rives
-
Une belle brochette d’humoristes marocains à l’affiche lors de la première soirée de Comediablanca
Pour l’album, Biolay était en course avec “Aimée” de Julien Doré; “Lundi méchant” de Gaël Faye; “Mesdames” de Grand Corps Malade et “Paradis” de Ben Mazué. Invité à filer la métaphore pour savoir qui était toujours en haut du podium à ses yeux, il lâchait: “La plus grosse Formule 1, pour moi, ça reste une Rolls, c’est « Melody Nelson »”. Signé Serge Gainsbourg, qui, lui aussi, ne suivait que ses propres règles de conduite. L’auteur-compositeurinterprète a multiplié les projets ces dernières années, entre ses propres disques, ses collaborations (avec Vanessa Paradis, par exemple) ou ses hommages, tel cet album autour de Charles Trenet. Parallèlement à sa carrière musicale, le chanteur multiplie les incursions dans le cinéma. Et les rôles sont de plus en plus consistants, qu’il soit chez Agnès Jaoui (“Au bout du conte”), Tonie Marshall (“Numéro Une”) ou Christophe Honoré (“Chambre 212”). L’autre Victoire très attendue, celle d’artiste féminine, a fini dans les mains de Pomme, qui avait fort à faire face à Aya Nakamura, artiste française la plus écoutée au monde. Ce trophée est un gros coup de projecteur au mouvement #MeToo, encore naissant dans la filière musicale et nommé #Musictoo. Pomme a en effet décrit son “arrivée dans l’industrie de la musique” comme “traumatisante” dans une lettre ouverte publiée jeudi par le média en ligne Mediapart. “De mes 15 à mes 17 ans, j’ai été manipulée, harcelée moralement et sexuellement, sans en avoir conscience à cette époque évidemment”, confiait l’artiste de 24 ans. En recevant vendredi son prix, elle a souhaité une “industrie (musicale) plus « safe » (sûre) pour les femmes”, en espérant que ces dernières puissent “renverser les codes” du milieu. “Le chemin est encore long pour les femmes, les Noires, les grosses”, a ainsi commenté Yseult, révélation féminine de l’année. La chanteuse a toujours expliqué qu’elle faisait de la couleur de sa peau et de ses formes une arme politique au travers de ses morceaux et de ses vidéos.