Autres articles
-
Le Festival de Cannes embarque Omar Sy dans son jury
-
Tétouan à l’heure du Festival du cinéma méditerranéen
-
Clôture du 16ème Festival de Fès de la Culture soufie
-
Le 2ème Salon du livre d’histoire d’El Jadida: Renforcement de la dynamique culturelle et intellectuelle
-
Du swing, du blue note et du guembri à Tanger
La galerie « Ces Arts » abrite du 10 au 27 juin prochain, une exposition de cinq artistes peintres dont les œuvres sont assez ressemblantes. Il s’agit d’Abdelkrim Bellamine, Said Kodaid, Hassan Alaoui, Hassan Boukhari et Mohamed Krich.
Cette exposition se distingue par l’espace où elle aura lieu, une nouvelle galerie qui est encore à ses débuts, et par la nature des peintres qui vont y exposer leurs toiles et dont les approches se ressemblent beaucoup.
Du figuratif, c’est la tendance où évoluent les cinq exposants qui appartiennent en quelque sorte à la même génération à part Hassan Alaoui. Ce dernier, le seul des cinq à ne pas avoir suivi une formation en arts plastiques défend un style assez personnel. Originaire de Fès, sa ville natale occupe l’essentiel de ses travaux. Les autres dont les styles se ressemblent beaucoup sont des lauréats d’écoles de Beaux- Arts mais leurs carrières connaissent des fortunes différentes.
Les thèmes qu’ils développent sont puisés de la vie quotidienne qu’ils interprètent à leur manière pour lui conférer leurs propres empreintes. Aussi, le fait qu’ils soient originaires de différentes villes donne à leurs styles un certain cachet ; un cachet où la carte postale est à peine visible. Souks, scènes de la vie, occupent l’essentiel de leurs soucis artistiques avec un traitement plus ou moins différent de la couleur.
D’ailleurs, à ce niveau-là, la couleur ne peut souffrir de beaucoup de différences puisque les thèmes s’approchent beaucoup et parfois se confondent même.
Ce qui n’est pas valable dans le cas de Hassan Alaoui qui est d’un côté plus âgé, donc plus mature sur le plan esthétique et d’un autre côté issu d’une ville où les couleurs abondent même lorsqu’on s’accroche à la figuration. D’ailleurs, d’aucuns se demandent pourquoi cet artiste n’est pas sorti de ce style pour dévoiler l’étendue de son savoir-faire. Car à force de traiter les mêmes thèmes, ils finissent par s’épuiser, alors qu’il est capable de donner plus d’horizon à son travail.
La même remarque est à faire pour les autres. Et que ce soit Hassan Boukhari, Abdekrim Bellamine, Said Kodaid ou Mohamed Krich, on retrouve plus ou moins les mêmes traits, les mêmes thèmes, voire les mêmes couleurs. Certes chacun a une empreinte à lui qui le distingue des autres mais comme ils sont tous figuratifs, on a tendance à croire qu’ils se répètent alors que ce n’est qu’une impression.
D’ailleurs rarement on organise des expositions collectives pour des peintres qui affichent les mêmes tendances du fait que le public pourrait se perdre entre des œuvres qui se ressemblent. D’où le défi relevé par la galerie Ces Arts qui tente là une certaine gymnastique plastique porteuse en même temps d’aventures et peut-être de bonnes surprises. Le talent des cinq exposants est certes indéniable; les visiteurs qui voudront acquérir des toiles auront l’embarras du choix.
Toujours est-il qu’une telle expérience pourrait s’avérer utile si l’exposition est accompagnée d’un processus d’explication pour les visiteurs des différences entre des travaux qui pourraient être similaires. A ne pas manquer
Cette exposition se distingue par l’espace où elle aura lieu, une nouvelle galerie qui est encore à ses débuts, et par la nature des peintres qui vont y exposer leurs toiles et dont les approches se ressemblent beaucoup.
Du figuratif, c’est la tendance où évoluent les cinq exposants qui appartiennent en quelque sorte à la même génération à part Hassan Alaoui. Ce dernier, le seul des cinq à ne pas avoir suivi une formation en arts plastiques défend un style assez personnel. Originaire de Fès, sa ville natale occupe l’essentiel de ses travaux. Les autres dont les styles se ressemblent beaucoup sont des lauréats d’écoles de Beaux- Arts mais leurs carrières connaissent des fortunes différentes.
Les thèmes qu’ils développent sont puisés de la vie quotidienne qu’ils interprètent à leur manière pour lui conférer leurs propres empreintes. Aussi, le fait qu’ils soient originaires de différentes villes donne à leurs styles un certain cachet ; un cachet où la carte postale est à peine visible. Souks, scènes de la vie, occupent l’essentiel de leurs soucis artistiques avec un traitement plus ou moins différent de la couleur.
D’ailleurs, à ce niveau-là, la couleur ne peut souffrir de beaucoup de différences puisque les thèmes s’approchent beaucoup et parfois se confondent même.
Ce qui n’est pas valable dans le cas de Hassan Alaoui qui est d’un côté plus âgé, donc plus mature sur le plan esthétique et d’un autre côté issu d’une ville où les couleurs abondent même lorsqu’on s’accroche à la figuration. D’ailleurs, d’aucuns se demandent pourquoi cet artiste n’est pas sorti de ce style pour dévoiler l’étendue de son savoir-faire. Car à force de traiter les mêmes thèmes, ils finissent par s’épuiser, alors qu’il est capable de donner plus d’horizon à son travail.
La même remarque est à faire pour les autres. Et que ce soit Hassan Boukhari, Abdekrim Bellamine, Said Kodaid ou Mohamed Krich, on retrouve plus ou moins les mêmes traits, les mêmes thèmes, voire les mêmes couleurs. Certes chacun a une empreinte à lui qui le distingue des autres mais comme ils sont tous figuratifs, on a tendance à croire qu’ils se répètent alors que ce n’est qu’une impression.
D’ailleurs rarement on organise des expositions collectives pour des peintres qui affichent les mêmes tendances du fait que le public pourrait se perdre entre des œuvres qui se ressemblent. D’où le défi relevé par la galerie Ces Arts qui tente là une certaine gymnastique plastique porteuse en même temps d’aventures et peut-être de bonnes surprises. Le talent des cinq exposants est certes indéniable; les visiteurs qui voudront acquérir des toiles auront l’embarras du choix.
Toujours est-il qu’une telle expérience pourrait s’avérer utile si l’exposition est accompagnée d’un processus d’explication pour les visiteurs des différences entre des travaux qui pourraient être similaires. A ne pas manquer