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A cet effet, la commission préparatoire a tenu une réunion à la municipalité de Bejaâd, le mercredi 16 septembre courant, présidée par le pacha de la ville, en présence du président du conseil municipal et du président de la circonscription de Bejaâd pour prendre les dispositions, les mesures nécessaires et identifier les besoins.
Tous les intervenants, autorité locale, élus, présidents des services extérieurs et représentants des associations des cavaliers ont été unanimes sur l’importance de la manifestation, la nécessité de conjuguer les efforts de toutes les parties concernées afin d’en faire un succès. Ils ont également exprimé leur enthousiasme et leur volonté d’atteindre les objectifs escomptés.
Pour que le Moussem démarre dans de bonnes conditions, des mini-réunions de chaque secteur et d’autres à caractère général auront lieu afin de surmonter les difficultés, les obstacles potentiels et mettre la touche finale.
Ce Moussem annuel est donc une précieuse occasion pour déclencher la réflexion sur le passé et l’avenir de la cité Cherkaouia. Le nom de la ville de Bejaâd serait lié selon des chercheurs à la « Jàada », un arbuste local aux fruits amers qui couvrait jadis les collines environnantes.
Fondée au 16ème siècle (10ème siècle de l’Hégire) sous la dynastie des Sâadiens par Bouabid Echcharki, alias Mohamed Abou Oubaidallah Echcharki, un éminent soufi, descendant du calife Omar Ibn Al Khattab, la ville de Bejaâd était à l’origine un pôle de rayonnement spirituel et avait acquis le statut de l’une des Zaouïas les plus fréquentées par les oulémas et les soufis les plus célèbres du Royaume tels Mohamed Esghir Al Afrani, Attaib Al Meknassi Abdallah Ben Sassi et Abou Abdallah Mohamed Ben Omar Al Mokhtari.
A la mort du Cheikh Bouabid Echcharki, ses fils perpétuèrent le développement de la ville. Ainsi, la Zaouia Cherkaouia continua à travers les époques de rester fidèle à sa noble mission religieuse, spirituelle et culturelle, surtout sous l’égide de la dynastie alaouite. En effet, dès sa création, la ville de Bejaâd se dota d’une multitude de médersas qui avaient contribué à l’érudition d’éminents oulémas dans des écoles comme celles de Cheikh Mâati et surtout la médersa Mohammedia, qui dispensaient des formations dans des disciplines aussi diverses telles que la théologie, le droit, la calligraphie, la littérature et l’astronomie.
A l’occasion du Moussem annuel, qui drainera comme d’habitude des milliers de visiteurs venus de toutes les régions du royaume, la ville de Bejaâd vivra au rythme de soirées de chants religieux et de psalmodie du Coran, de processions et de tables rondes ainsi qu’au rythme de belles chevauchées et baroud des meilleurs cavaliers de Royaume. Un beau spectacle qui drainera les passionnés de la fantasia et de la beauté des chevaux de race, harnachés de selles aux couleurs hatoyantes.