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La série en dix épisodes, programmée le 23 avril en France et le 24 aux Etats-Unis, lui semble "un vecteur très intéressant" pour raconter la vie "d'un tel personnage". Il doit passer cinq heures au maquillage pour prendre l'apparence de Picasso âgé. "Ensuite, il faut apprendre à utiliser ce masque, prendre la mesure de ces sourcils, de ce nez pour lui rendre justice", fait-il valoir. Mais l'exacte ressemblance "n'est pas le plus grand défi", fait remarquer Antonio Banderas, "on ne cherche pas à reproduire un musée de cire". L'exactitude historique est un des atouts de la chaîne National Geographic, relève-t-il aussi.
La plus grande difficulté, selon lui, est de "comprendre Picasso", ses choix politiques et artistiques, la nature de ses relations amicales et sentimentales. "Il faut constamment lire entre les lignes, en essayant de saisir sa vérité: la complexité est là", explique-t-il. La narration de la série n'est pas "chronologique", poursuit-il, précisant que la série commence par le bombardement nazi de la ville basque de Guernica, le 26 avril 1937 pour aider les troupes nationalistes espagnoles. "Nous faisons une sorte de peinture cubiste avec des allers-retours constants" dans l'existence menée par "le tout-puissant" Picasso.
Alex Rich ("Glow", "True Detective") incarne le peintre dans ses années de jeunesse. "J'arrive à l'écran avant lui", confie-t-il. "Le vieux Picasso regarde sa vie dans le rétroviseur". Le comédien est en contact avec Olivier Picasso, le petit-fils du peintre et de Marie-Thérèse Walter, dont il lit "Picasso portrait intime" (2013) qui paraîtra le 8 mars dans une version anglaise.
Antonio Banderas se souvient avoir dîné une fois à Los Angeles aux côtés de Paloma, la fille que Picasso a eu avec l'artiste Françoise Gilot. "Je lui parlais en espagnol quand je me suis rendu compte qu'elle fermait les yeux", raconte-t-il, "j'ai pensé: + Oh mon Dieu, je suis en train d'ennuyer cette femme !+ " Il ose alors lui dire : "Vous êtes fatiguée, je vous ennuie?". Et Paloma de lui répondre : "Pas du tout ! Quand je ferme les yeux, je vois mon père, (...) il parlait comme vous".