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Le ralentissement du crédit bancaire en juin 2013 s'explique par la décélération de ses différentes composantes, notamment les facilités de trésorerie dont le taux d'accroissement est revenu de 9,4 % à 1,7 % et les prêts financiers qui ont enregistré une baisse de 7,1% contre une hausse de 4,6 % une année auparavant, précise BAM dans une note relative aux indicateurs clés des statistiques monétaires pour le mois de juin 2013.
Pour leur part, les crédits à la consommation ont marqué un accroissement de 5,8 % contre 14,1 % et les prêts immobiliers de 6,4% au lieu de 7,7 %, ajoute la Banque centrale.
Par secteur institutionnel, le rythme d'accroissement des concours alloués au secteur privé a enregistré une décélération de 6,4 % à 3,4 % recouvrant un ralentissement des crédits accordés aux sociétés non financières privées de 6 % à 0,9 % et une stagnation de ceux alloués aux ménages à 7,4 %.
Par branche d'activité, le ralentissement du crédit bancaire s'est reflété au niveau des différents secteurs d'activité à l'exception des industries extractives, dont les crédits qui leur ont été alloués ont enregistré une amélioration de 31,5 % contre 6,8 % un an auparavant.
En effet, les concours accordés aux secteurs de l'industrie manufacturière et des BTP ont accusé des baisses respectives de 3,4 % et 3,3 % contre des hausses de 2,1 % et 7,4% une année auparavant.
De même, les crédits octroyés au secteur du commerce ont affiché une baisse de 5,5 % contre une hausse 7,2 % en juin 2012 et les prêts alloués au secteur des transports et communications se sont contractés de 8,1 % contre une augmentation de 4,6 %.
S'agissant des créances des autres sociétés financières sur les agents non financiers, leur rythme de progression annuel s'est inscrit en baisse de 1,2 % contre une hausse de 3,6 % en juin 2012.
Cette évolution recouvre une diminution des créances des autres sociétés financières sur les sociétés privées de 1,6 % au lieu d'une augmentation de 2,6 % une année auparavant et un ralentissement de 9,1 % à 0,6 % des créances de ces sociétés sur les ménages.
La baisse des créances sur les sociétés privées résulte d'une diminution tant du crédit-bail accordé par les sociétés de financement, de 0,1 % contre une hausse de 7 %, que des prêts alloués par les banques off-shore de 4,3 % après une augmentation de 7,6 % en juin 2012.
S'agissant des titres émis par les sociétés privées et détenus par les OVM autres que monétaires, ils se sont inscrits en baisse de 5,4% après 12,3 % un an auparavant.
Quant aux créances des autres sociétés financières sur les ménages, leur ralentissement est attribuable à la baisse de 3,9 % au lieu d'une hausse de 0,8 % des crédits à la consommation et la décélération de 54,3 % à 23,8 % du crédit-bail.