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Devenu l’un des opposants les plus radicaux au Polisario, Bachir Dkhil, qui compte parmi les fondateurs du groupuscule séparatiste, ne rate aucune occasion pour ridiculiser les dirigeants du mouvement de Brahim Ghali qu’il qualifie de génocidaire, de violeur et de tortionnaire. Pour lui, c’est le monde à l’envers quand on entend ce criminel demander à l’Espagne d’exiger du Maroc le respect des droits de l’Homme, comparant cette exigence polisarienne à un trop peu probable repentir d’Adolf Hitler à travers lequel il serait devenu tolérant.
Bachir Dkhil se demande comment la prétendue délégation du Polisario en Espagne ose exprimer son opinion comme si elle avait une autorité légale sur un territoire ou un peuple. Sur le plan juridique, le Polisario et ses prétendus délégués ne représentent pas le peuple sahraoui, puisque ledit peuple qu'ils prétendent représenter n'existe pas. En effet, les habitants détenus dans les camps de concentration de Tindouf n'ont jamais connu les urnes pour mandater les prétendus délégués du Polisario en vue de les représenter.
Ces prétendus délégués sont aussi illégaux que la prétendue «rasd» qui ne remplit aucune des conditions qui justifieraient son existence, puisqu'elle n'a pas de territoire, et n'est issue d’aucune consultation démocratique.
Par conséquent, c’est plutôt risible de lire la déclaration de cette prétendue délégation dans laquelle elle essaie d’insuffler un nouveau plan au gouvernement espagnol, obligeant ce dernier à assumer ses responsabilités en tant que puissance administrante, et en particulier, garantir la protection d'une non moins prétendue activiste nommée Sultana Khaya et sa famille.
Le Polisario qui continue de demander au gouvernement espagnol d‘exiger du Maroc qu'il respecte le droit international humanitaire, ignore-t-il l’adage qui dit que charité bien ordonnée commence par soi-même? Avant d’exiger des autres de respecter les droits humanitaires, le Polisario doit donner le bon exemple et respecter ces droits dans les camps de Tindouf. Tout le monde sait que cela relève de l’impossible tant que le génocidaire et violeur Brahim Ghali et sa bande sont imposés aux Sahraouis par les militaires algériens.
Ce même Polisario, par la voix de son prétendu représentant en Espagne, exige également du ministre des Affaires étrangères espagnol, José Manuel Álvarez, de se référer à la résolution 34/37 de l'Assemblée générale datant du 21 novembre 1979, mais curieusement, le prétendu délégué oublie toutes les résolutions ultérieures des Nations unies, dans lesquelles l’ONU désigne le Polisario comme un obstacle devant toute solution éventuelle parce qu'aucun recensement ou consultation n'ont jamais pu être organisés dans les camps de Tindouf.
Le fait que l'Union européenne juge, à juste titre, qu’une certaine Sultana Khaya est indigne d'être candidate au prix Sakharov, constitue un revers pour le Polisario.
Cette déclaration du prétendu délégué doit être prise au sérieux par l'actuel gouvernement espagnol. Elle dévoile la réalité d’un Polisario totalitaire et intolérant envers tous ceux qui n’épousent pas les idées de ses dirigeants ou tentent de s’y opposer.
Ahmadou El-Katab