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Le raid aérien, qui a visé un complexe de recherche scientifique près de Damas, «dévoile le véritable rôle joué par Israël, en collaboration avec les forces étrangères ennemies et leurs agents sur le sol syrien, pour déstabiliser la Syrie et l’affaiblir», a dénoncé le président syrien.
Le New York Times a rapporté dimanche que le raid pourrait avoir endommagé le principal centre syrien de recherche sur les armes biologiques et chimiques.
Le Premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, a condamné dimanche cette attaque et a accusé l’Etat hébreu de se livrer à un «terrorisme d’Etat». «Ceux qui traitent Israël comme un enfant gâté doivent s’attendre à n’importe quoi n’importe quand», a-t-il déclaré à la presse.
L’Algérie, alliée traditionnelle de Damas, a également «fermement» condamné dimanche les frappes aériennes israéliennes qu’elle estime constituer une violation du droit international, selon un communiqué du ministère des Affaires étrangères.
En Israël, des sources de sécurité ont annoncé que l’armée envisageait d’instaurer une zone tampon en territoire syrien pour empêcher des groupes radicaux de s’approcher de sa frontière sur le plateau du Golan en cas de chute du régime de M. Assad.
A Munich, l’opposition syrienne a mené pour la première fois des contacts avec les deux principaux alliés de Damas, la Russie et l’Iran, qui ont tous deux salué la volonté de dialoguer désormais affichée par la Coalition.
Le ministre iranien des Affaires étrangères, Ali Akbar Salehi, a salué la décision du chef de l’opposition syrienne, Ahmed Moaz al-Khatib, de se dire prêt à un dialogue, sous conditions, avec le régime.
L’initiative surprise de M. Khatib a fait grincer des dents parmi les opposants qui refusent catégoriquement tout dialogue avec Damas, mais dimanche, le porte-parole de la Coalition, Walid al-Bounni, a affirmé que «la majorité» de ce rassemblement soutenait cette voie.