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Dans le rôle de Gepetto, le père de la "marionnette en bois" qui rêve d'être un vrai petit garçon, Garrone a enrôlé le trublion Roberto Benigni, qui avait lui aussi porté le classique de Carlo Collodi à l'écran en 2002. Présent devant et derrière la caméra, il s'était alors donné le rôle de Pinocchio. "Je suis peut-être le seul acteur qui a réussi à faire Pinocchio et Gepetto", s'est targué l'acteur à Berlin, absent des écrans depuis 2012 et plutôt sobre pour son retour.
Plus sérieux, le réalisateur a expliqué sa démarche: faire un film capable d'"enchanter" les enfants. "Notre parcours a été de redécouvrir le texte et les dessins du premier illustrateur, nous avons ensuite pris un peu de liberté pour créer des dynamiques comiques", avec des éléments de commedia dell'arte. " «Pinocchio», c'est une fable qui parle de l'être humain, de ses conflits, de ses tentations", a ajouté celui qui a fait du classique de la littérature enfantine un conte noir, avec des jeux d'ombre et de lumière ainsi qu'une palette désaturée pour dépeindre une Italie pauvre. Son film est peuplé d'animaux et de personnages féeriques, comme le grillon et la fée incarnée par la Française Marine Vacth, ainsi qu'une femme-escargot, un juge-singe et des malfrats-chats.
Nulle critique sociale en revanche dans le film, Garrone, deux fois Grand Prix à Cannes, pour "Gomorra" mais aussi "Reality", a préféré se concentrer sur "la grande histoire d'amour entre un père et un fils". "Je ne serai pas forcément le dernier à adapter cette histoire intemporelle", glisse-t-il.
A juste titre puisque le Mexicain Guillermo del Toro, primé aux Oscars avec "La forme de l'eau", prépare une adaptation pour la plateforme de streaming Netflix. Il s'agira d'un film d'animation en stop motion (animation en volume, ndlr), qui se déroulera dans l'Italie des années 30.
Multipliant les remakes de ses classiques, Disney travaille aussi de son côté sur un nouveau Pinocchio, après celui de 1940, avec Robert Zemeckis (Retour vers le futur") à la réalisation.