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"Prometheus" (2012), qui a vu Scott revenir aux commandes de la franchise, a lancé une nouvelle série de films consacrée au Xénomorphe, cette créature extra-terrestre effrayante créée par le designer suisse HR Giger. Le but: raconter, avant les évènements déjà connus, les origines de l'Alien.
Ce film avait quelque peu déçu les fans en manque de sensations fortes, l'Alien étant quasi absent à l'écran.
"Alien: Covenant", qui reprend peu ou prou tous les codes du genre, comme une synthèse de la tétralogie originelle, devrait les ravir. L'action est très présente et parfaitement menée, la peur est au rendez-vous, le gore aussi dans ce film qui sort mercredi en France et en Suisse, puis dans les jours suivants un peu partout dans le monde: en Italie jeudi, au Royaume-Uni vendredi, en Belgique le 17 mai, aux Etats-Unis le 19.
Beaucoup de séquences font écho à certaines du passé. L'une d'elles rappelle notamment celle du "chestburster" où on voyait dans le premier volet l'Alien sortir du corps humain, où il était fécondé, en explosant le thorax de l'individu. Cette scène, éprouvante pour les yeux ou au contraire fascinante, selon les spectateurs, trouve ici une variante qui fait son effet. "Il faut avoir un esprit tordu comme le mien, pour avoir envie d'effrayer les gens comme ça", plaisante le réalisateur britannique de 79 ans, venu récemment présenter son film à Paris.
"Sur le premier Alien, j'avais une responsabilité car la réaction des gens après la scène du +chestburster+ avec John Hurt était bien au-delà de ce que j'imaginais. Ce n'était pas bon. Mais le film a été un succès, parce que les gens sont pervers", dit-il.
Pour ce qui est de l'histoire elle-même, "Alien: Covenant" raconte comment un vaisseau, avec à son bord quelque 2.000 personnes à l'état de biostase (sorte d'hibernation), futurs colons d'une nouvelle planète, va être dérouté vers celle où se trouvent les créatures hideuses. Dans la gueule du monstre, combien en réchapperont? Peu, c'est entendu. Dans le rôle de l'héroïne qui va résister à la bête, Katherine Waterston ("Steve Jobs", "Les Animaux fantastiques") ne démérite pas. Mais passer après Sigourney Weaver est chose difficile. En revanche, Michael Fassbender (Shame, X-Men), seul rescapé de "Prometheus", gagne en épaisseur dans deux rôles d'androïdes antagonistes.
Pour son troisième film de la saga, Ridley Scott reconnaît que "le plus grand piège à éviter était de se répéter". "Ensuite, dit-il, quand on filme un Alien, on ne peut pas le placer sur tous les plans, il ne faut pas banaliser ses apparitions. Il faut aussi faire en sorte qu'il évolue morphologiquement d'un film à l'autre. Ces évolutions permettent de garder une très forte impression quand on le voit." "Dans l'espace, personne ne vous entendra crier", disait la phrase d'accroche du premier volet. Dans les salles en revanche...