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Dans ce communiqué, les protestataires n’hésitent pas à manifester leur ras-le-bol. Ils dénoncent de ce fait l'indifférence qu'affiche à leur égard leur employeur. Arrêt de travail, sit-in, manifestations n'ont pas réussi à l'infléchir, ou le ramener à de meilleurs sentiments. Pourtant, leurs droits sont légitimes, clament-ils. D'après eux, la Société des autoroutes et le département de tutelle assument entièrement la responsabilité des répercussions qui ne manqueront pas de découler d'une telle situation.
La Société des autoroutes du Maroc a, d'après eux, franchi le Rubicon et s'est retrouvée en pleine violation de la loi. Elle n'a pas hésité de ce fait à briser la grève en faisant appel à ses cadres et employés. Ces violations récurrentes du droit de travail sont monnaie courante. Les inspecteurs de travail appelés à constater de visu ces dépassements n'ont pas eu, selon le communiqué, le courage de prendre les décisions appropriées. Ce laxisme a laissé le champ libre aux forces de l'ordre qui sont intervenues dans les centres de Bouznika et d'Agadir où elles ont procédé à des arrestations parmi les employés.
En attendant de trouver une issue favorable à ce feuilleton-fleuve, c'est le statu quo. Cette situation de blocage impacte aussi bien la Société des autoroutes avec un sérieux manque à gagner, que les employés qui ne verront probablement pas la couleur de leur salaire du mois d'avril.