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Le ministère britannique des Affaires étrangères a indiqué dans un communiqué que «l’incident terroriste est toujours en cours».
Le chef du gouvernement David Cameron présidera une nouvelle réunion de crise avec des ministres et responsables de la sécurité à Londres
Le ministre français de l’Intérieur, Manuel Valls, a affirmé qu’il y avait «très peu de Français» sur le site, ajoutant qu’au moins «deux d’entre eux sont revenus».
Au Japon, le Premier ministre Shinzo Abe a décidé d’abréger sa tournée en Asie en l’absence d’informations fiables sur le sort de 14 Japonais toujours portés manquants.
Vendredi matin, aucun bilan officiel précis n’avait filtré sur cette opération militaire dont on ignorait encore si elle avait été effectivement achevée jeudi soir sur le site d’In Amenas dans le Sahara à 1.300 km au sud-est de la capitale comme l’avait annoncé l’agence de presse algérienne APS.
Le ministre algérien de la Communication Mohamed Said a indiqué jeudi que l’opération a permis de «libérer jusqu’à présent plusieurs otages nationaux et étrangers», sans fournir de chiffres. Il s’est contenté de faire état d’un «nombre important d’otages libérés et malheureusement quelques morts et blessés».
Les capitales occidentales n’ont pas caché leur inquiètude sur le sort de leurs ressortissants retenus par les jihadistes liés à Al-Qaïda.
«Je pense que nous devons nous préparer à la possibilité de mauvaises nouvelles à venir», a averti le Premier ministre britannique David Cameron qui a regretté de ne pas avoir été informé à l’avance par Alger et a reporté un important discours sur l’Europe prévu vendredi.
Le président François Hollande avait noté auparavant que la crise «semblait se dénouer dans des conditions dramatiques».
Washington a également regretté que les Etats-Unis n’aient pas été mis au courant à l’avance des projets des autorités algériennes.
Le Japon a émis «une ferme protestation» en demandant à Alger de «cesser immédiatement» son opération.
Le ministre algérien a justifié le recours à la force en expliquant que les autorités avaient d’abord cherché une solution pacifique mais que les islamistes, venus de la Libye voisine, «lourdement armés», voulaient «quitter l’Algérie en emportant avec eux les otages étrangers» pour s’en servir comme «carte de chantage».