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Second film en compétition projeté ce dimanche, "Rosa Morena" de Carlos Augusto de Oliveira. Cette production danoise aborde la question de l'homosexualité et de l'adoption d'enfants. La loi danoise ne permettant pas aux homosexuels d'adopter, Thomas part rendre visite à un vieil ami au Brésil où il découvre l'existence d'un trafic illicite d'enfants adoptés.
Mais c'est l'hommage rendu à James Caan qui a sans doute le plus marqué les esprits des festivaliers, ce dimanche. L'acteur américain, qui sera prochainement à l'affiche des films "Middlemen" de George Gallo et "Henry's Crime" de Malcolm Venville, a reçu dimanche soir les hommages du Festival, sous les ovations nourries et des plus méritées des festivaliers.
L'excellent acteur à la carrière singulière, dont on a apprécié la prestation quatre saisons durant dans la série "Las Vegas", s'est distingué avec brio dans plusieurs productions. Notamment dans la fresque familiale "Le parrain" de Francis Ford Coppola, "Le flambeur" de Karel Risz, "L'impossible témoin", "Le solitaire" de Michael Mann ou encore dans "Misery" de Rob Reiner…
Natif du Bronx où il a vu le jour en 1940, James Caan passa sa jeunesse dans le Queen à New York. Avant d'entrer à l'université du Michigan où il étudie l'économie et joue au football américain. Et de faire ses débuts sur scène en 1961 dans "La ronde" de Arthur Schnitzler. Mais c'est en 1965 qu'il obtient son premier rôle au cinéma dans " Ligne rouge 7000" de Howard Hawks. Après plusieurs apparitions dans diverses séries télévisées dont les " Incorruptibles".
Outre l'acteur James Caan, le Festival mettra aussi cette année à l'honneur l'acteur américain Harvey Keitel, les réalisateurs japonais Kiyoshi Kurosawa et marocain Mohamed Abderrahmane Tazi. Soulignons qu'un hommage posthume sera également rendu à l'acteur marocain Larbi Doghmi.
Enfin, c'est lundi soir que devait être dévoilé le nom du vainqueur du grand Prix du court-métrage "Cinécoles" au Palais des Congrès de Marrakech.