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"Les résultats sont impressionnants" dans la lutte contre Boko Haram qui "a été amoindri, obligé de reculer", a reconnu Hollande, mais "ce groupe terroriste reste néanmoins encore une menace".
Le sommet s'est refermé avec un communiqué final soulignant que "la défaite de (cette) insurrection ne repose pas seulement sur une solution militaire mais également sur une action gouvernementale de développement en vue d'en éradiquer les causes".
Plus tôt, le chef de la diplomatie britannique Philip Hammond avait estimé lui aussi qu'il fallait "beaucoup plus" que des efforts militaires, fussent-ils coordonnés. Les pays de la zone doivent gagner "les cœurs et les âmes de ceux qui sont terrorisés par Boko Haram", car il s'agit du "combat d'une génération contre un démon qui nous détruira tous si nous ne le détruisons pas".
Même son de cloche chez le secrétaire d’Etat américain adjoint Antony Blinken, pour qui la "victoire sur le champ de bataille ne suffit pas": "une approche durable et globale" est indispensable afin qu'on ne reproduise pas les mêmes erreurs et que Boko Haram ne renaisse pas de ses cendres. Il est essentiel de traiter dignement les anciens combattants de Boko Haram, a-t-il dit notamment, en référence aux accusations répétées d'abus commis sur des suspects.
Outre les représentants français, britannique et américain, la réunion a rassemblé onze pays du continent, dont les pays frontaliers du Nigeria (Bénin, Cameroun, Tchad et Niger), et la chef de la diplomatie de l'Union européenne Federica Mogherini.
Au cœur des discussions: comment mettre fin aux exactions des islamistes de Boko Haram qui depuis 2009 ont tué plus de 20.000 personnes dans la région du lac Tchad et contraint plus de 2,6 millions d'habitants à fuir leur foyer.
Le déploiement effectif de la force multinationale mixte (FMM), composée de 8.500 hommes originaires du Nigeria et des pays voisins, mise en place depuis juillet, est resté jusqu'ici très confus. Une meilleure coordination entre les différentes armées est désormais indispensable.
Le Nigeria a souffert d'un manque de coopération militaire internationale sous les précédentes administrations, son armée étant régulièrement accusée de corruption et de violations des droits de l'Homme.