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A Mohammadia, au centre-ville, au vu et au su de tous, élus et autorités, depuis belle lurette on a interdit à coups de panneaux et de pneus usagés passés à la peinture, le stationnement à quiconque n’habiterait pas une rue très fréquentée de par son caractère marchand et dont le passage a déjà été limité de dos-d’âne illégaux. Et gare aux véhicules de ceux qui oseraient en braver l’ordre établi. Cela va de la simple égratignure de la tôle, au rétroviseur arraché jusqu’au séjour à la fourrière pour stationnement interdit.
Le pire c’est que cette ruelle à l’instar de sa parallèle (Bagdad), regorge de petits commerces. Coiffeurs, mécaniciens (tôliers, pneumatiques, électriciens…) forgerons, loueurs d’ustensiles de cuisine pour festivités et tiens même ! une école, ont pavillon sur rue sans pour cela qu’ils puissent jouir de la meilleure façon de leurs activités. Il n’est point une journée de labeur sans que nos commerçants ne soient tancés pour une raison ou une autre par les faiseurs d’ordre de ladite ruelle.
En quelques pays moins beaux que le nôtre, les stationnements réservée aux riverains le sont sur une voie privée, à certaines heures (de nuit en général) et seulement quand le cadre s’y prête.
Régir les stationnements en ville est excellent mais l’octroyer de facto à une population au détriment d’une autre, tient tout simplement du tendancieux. Imaginons un instant que tous les habitants de la ville fassent la même demande, que seraient les rues à Mohammadia si ce n’est un capharnaüm encore plus joyeux que celui qu’il est actuellement.











