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Le Mouvement des talibans du Pakistan (TTP) a revendiqué cette attaque, comme l'attentat à la bombe dimanche qui a tué au moins 26 soldats et blessé 25 autres dans le nord-ouest, selon un dernier bilan officiel fourni lundi, l'un des plus meurtriers de ces dernières années contre l'armée.
Ces deux attaques font craindre une résurgence des attaques du TTP, dont le nombre avait baissé ces derniers mois, notamment depuis la mort en novembre dernier de son chef Hakimullah Mehsud, tué en novembre dernier par un tir de drone américain.
L'attaque de lundi a eu lieu peu avant 08H00 locales (03H00 GMT) sur un marché de Rawalpindi, ville jumelle de la capitale Islamabad, dans une zone de haute sécurité car située à environ un kilomètre du quartier général de l'armée, considérée comme l'institution la plus puissante du pays.
Elle a été perpétrée par un kamikaze apparemment arrivé à vélo avant de continuer à pied, a déclaré à la presse Sajid Zafar Dall, un haut responsable de l'administration locale.
Arrivés rapidement sur les lieux, des commandos de l'armée et de la police ont aussitôt bouclé le site, jonché de débris de magasins, d'échoppes et de restes humains. Le marché a fermé après l'explosion qui a également secoué et fait exploser les vitres des immeubles alentours.
L'attaque a été rapidement revendiquée auprès de l'AFP par le porte-parole du TTP, Shahidullah Shahid. Principal groupe rebelle du pays, le TTP, allié à Al-Qaïda, mène depuis 2007 une violente rébellion contre le gouvernement dont il dénonce l'alliance stratégique avec les Etats-Unis, et à qui il réclame l'instauration d'un régime islamique radical.
L'attaque de Bannu était destinée selon lui à venger les morts d'Hakimullah Mehsud et Waliur Rehman, n°1 et n°2 du TTP tués l'an dernier par des tirs de drones américains dans la zone tribale du Waziristan du Nord, principal bastion du TTP situé à la frontière de l'Afghanistan.
Les sanglantes attaques de ces deux derniers jours vont soulever des questions sur la stratégie d'apaisement du Premier ministre Nawaz Sharif, revenu au pouvoir en mai dernier et qui a dans la foulée proposé des négociations de paix au TTP.