-
Félix Tshisekedi: L'accord de paix entre la RDC et le Rwanda ouvre la voie à une nouvelle ère de stabilité
-
Le sud de l'Europe étouffe sous une chaleur sans répit
-
Cessez-le-feu: L'Iran exprime de "sérieux doutes" quant au respect des engagements d'Israël
-
Le grand-père de la future patronne du MI6 était espion pour les Nazis

De son côté, un responsable de la direction de police à Benghazi, Tarak al-Kharaz, a affirmé à la chaîne Libya Al-ahrar que 13 personnes étaient mortes et 41 blessées.
Dans la soirée, le directeur de l’hôpital al-Jala, à côté duquel l’explosion a eu lieu, a précisé que son établissement avait accueilli «trois corps et neuf blessés, dont trois dans un état critique».
«Nous avons aussi reçu des restes de corps dont nous ne pouvons pas déterminer le nombre dans l’immédiat», a indiqué Mohamed Belaid. Sur le site de l’attentat, des centaines de jeunes se sont rassemblés pour dénoncer les violences et les attentats qui secouent régulièrement leur ville, certains aidant à collecter des restes de corps déchiquetés par l’explosion dans des sacs plastiques. Tout de suite après l’attentat, le Congrès général national (CGN), la plus haute autorité du pays, a annoncé la tenue d’une «réunion d’urgence» avec les responsables de sécurité.
A l’ONU, le Conseil de sécurité a condamné l’attaque, soulignant «la nécessité de poursuivre en justice les responsables», et appelant «tous les pays (..) à coopérer activement avec les autorités libyennes».
De son côté, le gouvernement libyen a dénoncé dans un communiqué «un crime odieux», et un «acte terroriste», qui a provoqué la mort d’»innocents», promettant de «faire son devoir pour arrêter les criminels et les traduire devant la justice».
L’armée a ordonné le déploiement d’unités spéciales pour assurer la sécurité dans la ville, selon l’état-major de l’armée libyenne.