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Un précédent bilan communiqué par des sources médicale et policière faisait état lundi soir de 35 morts.
Les attaques ont frappé surtout la capitale et des secteurs à majorité sunnite du nord de l'Irak, les deux régions les plus visées par cette flambée de violences ayant tué plus de 5.900 personnes depuis janvier, dont au moins 500 depuis début novembre.
L'attaque la plus meurtrière a visé dans la soirée à une heure de grande affluence un marché du quartier de Sadriyah, dans le centre de Bagdad, faisant au moins 23 morts.
Ce marché avait été fermé à la circulation automobile après un attentat à la voiture piégée ayant fait 140 morts en avril 2007. Ailleurs dans la capitale, une série d'attaques a tué huit personnes. Au nord de Bagdad, neuf personnes ont par ailleurs péri dans des violences à Mossoul et cinq à Baqouba et près de Balad.
Enfin, un ancien député a été assassiné près de Nassiriyah, au sud de la capitale. L'Irak a renoué avec les niveaux de violences de 2008 lorsque le pays sortait d'un conflit particulièrement sanglant entre chiites et sunnites.
Face à cette situation, la France a proposé lundi à l'Irak des armes, des formations et une coopération dans le domaine du renseignement.
Le gouvernement irakien a récemment appelé la communauté internationale à l'aider à faire face à la montée des violences. Washington a promis de lutter avec les autorités irakiennes contre Al-Qaïda, tandis qu'Ankara a proposé une assistance.