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L’assaut contre le bâtiment, entouré de murs en béton anti-explosions, s’est déroulé tôt dimanche, premier jour de la semaine de travail en Irak, à l’heure où les employés se rendaient sur leur lieu de travail en centre-ville. L’attaque n’a pas été revendiquée mais les insurgés sunnites, dont Al-Qaïda en Irak, visent régulièrement les forces de sécurité dans l’espoir de déstabiliser le gouvernement de Nouri al-Maliki.
Depuis fin décembre, le Premier ministre, un chiite, est au centre d’un ample mouvement de contestation de la minorité sunnite, qui représente environ 24% de la population irakienne. Elle manifeste dans les régions où elle est majoritaire pour dénoncer sa «marginalisation» et pousser M. Maliki à la démission.
L’attaque de dimanche à Kirkouk a d’abord été déclenchée par un kamikaze au volant d’un véhicule maquillé en voiture de police. Il s’est arrêté au poste de contrôle du portail principal du complexe et s’est fait exploser.
Trois de ses complices, vêtus d’uniformes de police, ont ensuite réussi à se faufiler à l’intérieur du complexe, tout en lançant des grenades en direction du bâtiment, avant d’être abattus, selon des témoins. Juste après l’attaque, la police tentait de désamorcer les ceintures d’explosifs que les kamikazes portaient sur eux.